Bonjour,
J'ai l'article qui suscite votre ironie sous les yeux :
Si son titre est bien Grenoble, 22 août 1944 : Résistance intérieure et FFL : tous ensemble !, en revanche dans son papier Patrick Girard écrit :
Fort heureusement, le colonel Zeller, chef des FFI, convainc les généraux Patch et de Lattre de coordonner leurs action pour venir au secours de Grenoble. De Lattre poursuit son avancée triomphale le long de la vallée du Rhône.(...)Soucieux d'apaiser les esprits et de dissiper d'éventuelles rancœurs aux conséquences funestes, de Gaulle, en fin politique, décida de faire de la métropole alpine une "ville compagnon de la Libération", honneur insigne qu'elle partage avec Paris, Nantes, Vassieux (une commune du Vercors) et l'île de Sein. C'était là la récompense des sacifices endurés, mais aussi une marque de satisfaction aux yeux de l'homme du 18 juin, des résistants locaux après la libération de leur cité.
En effet, les FFI et les FTP ne déposèrent pas les armes, mais rejoignirent massivement les rangs de l'armée de Lattre. (c'est moi qui souligne)
Et l'auteur de l'article de parler de l'amalgame réalisé en 1943 en Afrique du Nord, mais pas de trace de "Résistance intérieure et FFL ensemble !" dans cet article en tout cas.
Le/la responsable d'édition ou le/la maquettiste a -t-il/elle lu trop vite le papier ? Ou alors, peu au fait des précisions free french de notre pointilleux webslave en ce qui concerne les théâtres d'opération et la durée de vie des Forces de la France combattante et des Forces de la France libre, aura-t-il/elle amalgamé les sigles, sachant que les résistants de Grenoble obtinrent pour leur cité le titre de ville compagnon de la Libération ? Possible... Pas facile de s'y retrouver si on n'est pas un spécialiste, et un spécialiste très attentif.
On devrait peut-être conseiller à l'équipe des pages "Histoire" de Marianne de consulter plus souvent le glossaire de Francis.
Bien cordialement,
RC |