Bonsoir,
On comprend mieux le départ du général Georges excédé par les intrigues de palais entre les deux prétendants au siège du CFLN. Le général Georges est avant tout un militaire que répugnent les "servitudes" de la politique.
Il faut toutefois se rendre à l'évidence! Si, au départ, le CFLN est composé d'un nombre égal de giraudistes et de gaullistes, à long terme cette situation était intenable. Le CFLN - et plus tard le GPRF (Gouvernement Provisoire de la République Française) - n'aurait jamais pu s'imposer en France sans le concours et l'appoint des mouvements de Résistance de la France métropolitaine. Faut-il rappeler que les Résistants étaient des combattants de la première heure... traqués par le régime de Vichy. Giraud, brillant militaire et fervent partisan de la Libération de la France - personne n'en doute - n'avait pas abandonné l'héritage de la Révolution Nationale et sa fidélité à Pétain était intacte. Rappelons aussi que, lors des différents élargissements du Comité, la parité était respectée entre les candidats proposés par de Gaulle et ceux proposés par Giraud. Si des Giraudistes - Jean Monnet par exemple - ont fait des choix gaullistes, faut-il s'en plaindre?
Bien cordialement,
Francis.
PS. La reproduction de l'article de Paillat est parfaitement lisible sur mon écran. Que celles ou ceux qui souhaitent un scan "haute résolution", lèvent le doigt. |