Réponse à Laurent par l’auteur du livre : - Le rendez-vous manqué des colonnes Charton et Lepage - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Le rendez-vous manqué des colonnes Charton et Lepage / Serge Desbois

En réponse à -3 -2
-1Et les conseillers chinois ? de Laurent Boussaton

Réponse à Laurent par l’auteur du livre : de Serge Desbois le dimanche 28 mars 2004 à 14h47

Poids des conseillers chinois ? Bien que les dossiers que possédait notre service de renseignement de l’époque furent très étoffés, davantage en tout cas que ce que nous pouvions imaginer, leur consultation au Service Historique de Vincennes ne nous permet pas actuellement de faire la part exacte de l’action des conseillers chinois auprès de l’état-major viet. Nous sommes assez bien renseignés sur l’importance de l’aide matérielle venue de Chine . Voir mon livre où j’énumère à titre d’exemple des entrées au Tonkin de matériel chinois : par exemple arrivée à Trung Khan Phu ( entre la frontière et Cao Bang) de 4 rames d’une vingtaine de camions les 4, 7, 10 et 11 septembre 1950. Nous étions au courant que dix mille bodoïs étaient arrivés depuis peu de l’entraînement en Chine. Ce nombre était si important que nous suspections la possibilité d’une “ intox ” de la part de l’adversaire. Or j’ai appris par mes “correspondants” anciens du Vietminh qu’il s’agissait bien de dix mille hommes, ceux des régiments 102 et 88 de la division 308 qui venaient de s’entraîner en Chine à “ l’attaque des places-fortes” durant 4 mois, me dit-il. D’autre part à en croire un agent probablement en Chine, un général chinois accompagné d’une centaine de personnes serait parti de Chine le 30 septembre en vue de diriger selon cet agent, des opérations au Tonkin ? Mais les Viets étaient-ils d’accord pour laisser prendre leurs affaires en main par leurs ennemis séculaires ? Il est vrai qu’à l’époque les leaders viets étaient complètement envoûtés par le Maoïsme, impatients de mettre en place cette fameuse réforme agraire qui allait sauver l’humanité.
Ce que nous savons aussi c’est que, courant 1950, Giap et son état-major étaient venus observer Cao Bang sur une hauteur proche et avait conclu en prévision de la bataille de la RC4 qu’ils allaient bientôt déclencher, qu’il fallait progresser du moins difficile au plus ardu et comme je l’explique dans mon livre, qu’il était préférable de faire tomber sur la RC4, dans l’ordre : Dong Khé, That khé, et ensuite seulement Cao Bang. Giap aurait pu être accompagné d’un ou deux conseillers chinois sans que cela change grand chose car c’était la logique même.

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