le Glossaire de Francis a trouvé : France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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Dans ce texte :L'Ambulance Hadfield-SpearsLa drôle d'équipeJacques DUPREYEcrit peu après la fin de la guerre par l’officier gestionnaire de l’hôpital Hadfield & Spears, voici le livre de bord d’une des unités phares de la 1re DFL. Plus vivant et vibrant qu’un journal de marche, ce n’est pas non plus un précis de médecine militaire. Chaque campagne fait l’objet d’un récit racontant les déplacements, les contraintes d’organisation, les pathologies principales, les recrutements, etc … bref, la vie d’un hôpital de campagne . C’est ainsi une autre facette de la guerre que l’on découvre, celle des blessés, des malades, ….et des mourants.
Les petites crises ne sont pas occultées, même si bien entendu, les inévitables « love affairs » sont tues . Car, je le rappelle, l’hôpital Hadfield & Spears était une unité de santé comportant un grand nombre d’infirmières essentiellement britanniques.
A noter que ce livre, est un des rares que je connaisse à réserver une honnête place aux nombreux « noirs » qui exerçaient dans la formation, que ce soit comme brancardier, aide-infirmier, cuisinier, etc… Certains sont nommés dans les tableaux de composition et dans le récit. Il faut bien avouer que s’ils sont souvent cités dans les ouvrages de la coloniale DFL, cela l’est souvent qu’anonymement.
On se met à regretter que chaque unité de la France libre n’eut pas son Jacques DUPREY comme chroniqueur.
Cordialement
Laurent |