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Le rêveur casqué - Christian de la Mazière
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Waffen SS - Allemagne nazie
-

Section de protection de l'armée. Unités combattantes de la SS (Voir SS).


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Le rêveur casqué

Christian de la Mazière

En 1971, le film de Max Ophüls, "Le Chagrin et la Pitié" révéla au grand public Christian de la Mazière qui témoignait sur son engagement dans la Waffen SS en 1944.

*** Je croyais avoir congédié mon passé mais, un matin, il m'a retrouvé. On préparait un film sur les années d'occupation, ces fameuses années difficiles que l'His­toire avait tant simplifiées. La Résistance et la Colla­boration, les purs et les maudits : ce partage allait de soi depuis que la fin de la guerre nous avait révélé, dans toute son horreur, la réalité du nazisme. Mais les Français, brassés par des événements que l'avenir n'avait pas encore sanctionnés, qui avaient dû se déci­der dans la confusion des temps, que la vie au jour le jour, déjà, mobilisait pour simplement survivre, ces Français-là, comment s'étaient-ils comportés? La vérité, soudain, devenait innombrable et douloureuse, il fallait la déchiffrer à travers le Chagrin et la Pitié, comme le film, en son titre, allait l'énoncer. La vérité avait cent visages, et moi, j'en incarnais un.
Qui étais-je donc pour avoir à témoigner ? Un ancien de la Waffen SS, un rescapé de cette division française "Charlemagne" qui, au printemps 1945, était allée se faire massacrer dans les neiges de Poméranie. ***


Et son livre de narrer son parcours de combattant sous l'uniforme nazi mais aussi, en filigrane, de montrer son itinéraire intellectuel et politique qui le conduisit à s'engager dans cette division maudite.
Plutôt que de commenter le livre qui n'est autre qu'un récit, je laisserai ce soin à l'auteur en reproduisant quelques phrases extraites du prologue. Ces textes pourraient servir de grille de lecture pour tenter de saisir la démarche de ce jeune de vingt ans à l'époque.

*** J'avais été, comme il se doit, formé à la lecture de "L'Action française", (...) Cependant, j'en étais venu assez vite, à me lasser du conservatisme pointilleux des maurrassiens. Je me voulais révolutionnaire en premier lieu (...) ***

*** Le monde où nous vivions me paraissait asservi à l'argent, entachés d'injustices sociales.
Rien ne me préparait, toutefois, à rallier la révolution communiste: j'avais été élevé dans sa condamnation permanent et, instinctivement, je ressentais le bolchevisme comme une force maléfique. ***


*** C'est alors qu'à travers les étendards et les projecteurs de Nuremberg, j'avais eu la révélation du national-socialisme (...) ***

En guise de conclusion lorsque Christian de la Mazière se demande s'il faut renier son passé :

*** Renierait-on le fait d'avoir été passionné, d'avoir eu une foi, d'avoir tenté de mettre ses actes en accord avec ses convictions ? Je ne serai jamais de ces êtres amers qui détournent de leur foi ceux qui ont vingt ans. J'ai simplement, je crois, le droit de leur conseiller la prudence, non dans l'engagement lui-même mais dans le choix qui y conduit. ***

Francis Deleu.

 

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