le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Service de Renseignements - SR - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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FI - Front de l'Indépendance - Belgique |
- | Par analogie avec la France, on confond souvent FFI (Forces françaises de l'intérieur) et FI (Front de l'Indépendance), mouvement de résistance belge. Sa création par le Parti communiste belge remonterait à 1941 lorsqu'il fut décidé de réunir les divers groupes armés, comités de lutte syndicale, etc... qui s'opposaient dès 1940 à l'occupant allemand.
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Dans ce texte :Un Allemand dans la RésistanceMaurice J. HinsenkampAvec une verve de Tijl Uylenspiegel, comme l’écrit dans sa préface l’acteur et metteur en scène, Pierre Mondy, l’auteur raconte sa guerre contre Hitler, avec la complicité de son père allemand et de sa mère, belge, bruxelloise de surcroît, race rebelle à toute domination.
Après s’être réfugié à Albi, pour tenter d’échapper au régime, il est contraint de revenir en Belgique où, après avoir échappé, pour la troisième fois, à l’arrestation, il participe avec ardeur à toutes formes d’activités subversives, en liaison avec le Front de l’Indépendance (F.I.), les Milices Patriotiques (M.P.), l’Insoumis, l’organisation Portemine, secteur du Groupe Zéro, du Service de Renseignements et d’Action (S.R.A.).
Sur la base de notes prises à l’époque, il a écrit le présent ouvrage pour témoigner de la nécessité impérative à s’opposer à toutes formes de dictatures et de fanatismes. Les atteintes aux droits de l’homme auxquelles se livrent leurs séides justifient l’extradition et la condamnation de criminels de guerre, même un demi-siècle après les faits, ne serait-ce que pour suspendre une épée de Damoclès, fût-elle rouillée, au-dessus de la tête des responsables d’atrocités. Il s’en commet encore dans le monde entier. |