
Avec une verve de Tijl Uylenspiegel, comme l’écrit dans sa préface l’acteur et metteur en scène, Pierre Mondy, l’auteur raconte sa guerre contre Hitler, avec la complicité de son père allemand et de sa mère, belge, bruxelloise de surcroît, race rebelle à toute domination.
Après s’être réfugié à Albi, pour tenter d’échapper au régime, il est contraint de revenir en Belgique où, après avoir échappé, pour la troisième fois, à l’arrestation, il participe avec ardeur à toutes formes d’activités subversives, en liaison avec le Front de l’Indépendance (F.I.), les Milices Patriotiques (M.P.), l’Insoumis, l’organisation Portemine, secteur du Groupe Zéro, du Service de Renseignements et d’Action (S.R.A.).
Sur la base de notes prises à l’époque, il a écrit le présent ouvrage pour témoigner de la nécessité impérative à s’opposer à toutes formes de dictatures et de fanatismes. Les atteintes aux droits de l’homme auxquelles se livrent leurs séides justifient l’extradition et la condamnation de criminels de guerre, même un demi-siècle après les faits, ne serait-ce que pour suspendre une épée de Damoclès, fût-elle rouillée, au-dessus de la tête des responsables d’atrocités. Il s’en commet encore dans le monde entier.