le Glossaire de Francis a trouvé : - | (1930- )Pierre Miquel, professeur à la Sorbonne, auteur de nombreux ouvrages sur les crises de la société française (L'Affaire Dreyfus, Les Guerres de Religion, La Grande Guerre...) est considéré comme le meilleur spécialiste de la Première Guerre mondiale.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte :L'exode10 mai - 20 juin 1940Pierre MiquelLa première fresque sur l’exode, reconstitué au jour le jour d’après des témoignages directs.
Les victimes de l’exode de mai – juin 1940 sont des mal aimés de l’histoire : 100.000 morts ou disparus que l’on ne peut même pas compter parce que leurs restes dispersés n’étaient pas identifiables. Que faisaient-ils sur les routes ? On leur en fait reproche. On leur impute la déroute : ils ont empêché l’armée de manœuvrer, ils sont une cause de la défaite. Comme si l’armée n’avait pas de beaucoup plus sérieuses raisons d’avoir été vaincue.
Les morts de l’exode ont droit à leur place dans la mémoire. En proie à la panique organisée par Hitler sur les routes, les gens ont été mitraillés, bombardés, fuyant les villages en flammes où les premières unités SS sont déjà à l’œuvre. Aucune autorité ne s’est souciée de les secourir, après les avoir tantôt engagés puis empêchés de partir. Ni préfets, ni maires – sauf exception -, ni gendarmes, ni médecins, ni commerçants : un pays entier implose.
On enterre les morts à la diable, les parents cherchent leurs enfants perdus, des villes sont pillées, des millions de Français et de Belges sont sur les routes ( douze millions si l’on compte les militaires sans armes ) cherchant à passer les ponts de la Somme, de la Seine, de la Loire, de l’Allier, avant de surpeupler le Sud-Ouest.
Ecrire cette histoire appuyée sur le témoignage des survivants, c’est aussi contribuer à entretenir la mémoire d’un peuple pour qui l’exode fut une série d’aventures individuelles sur fond de débâcle. Avec au cœur, pour beaucoup d’entre eux, la volonté de résister et de vaincre.
( source : 4ème de couverture du livre ) |