le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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MOI - Main d'Oeuvre Immigrée - Résistance (France) |
- | Organisation communiste créée en 1923 pour encadrer les travailleurs étrangers immigrés en France. Avant l'invasion de l'URSS par l'armée allemande, elle se charge de faire évader les cadres communistes des camps d'internement de la zone Sud. "MOI" constituera l'avant-garde des "Francs-Tireurs et Partisans".
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Dans ce texte :MOI, HENRY DUNANT, j'ai rêvé le mondeMémoires imaginaires du fondateur de la Croix RougeSerge BimpageSi Genève est devenue une ville internationale, c’est bien grâce à la création de la Croix Rouge. Le premier acte est certainement la rédaction par Henry Dunant du « Souvenir de Solferino » dont le récit sut toucher les grands des cours européennes, tel Napoléon III auquel il vouait une admiration sans borne. On pourrait supposer qu’une institution telle que la Croix Rouge, qui est devenue la plus importante organisation humanitaire du monde, se soit faite…raisonnablement. Eh bien non, c’est tout le contraire, tous les sentiments humains y sont passés et souvent les pires. C’est trop compliqué à résumer, il faut lire le livre où l’auteur a fort bien décrit le climat social, les intérêts et les sentiments de haine qui apparurent dès les premières réunions pour l'organisation.
Présentation en couverture :
Alors qu’il assiste, impuissant et atterré, à la bataille de Solferino où, par milliers, agonisent soldats français, italiens et autrichiens, Henry Dunant a une soudaine révélation, de celles qui permettent aux utopies de devenir réalité : il faut créer une organisation internationale qui se chargera de soulager la souffrance humaine où qu’elle se trouve et quels que soient les belligérants. En 1863, il fonde la Croix Rouge internationale et élabore les Conventions de Genève.
Pourtant ce fils de famille genevoise, banquier, homme d’affaires, colon en Algérie puis en Tunisie, reçu par tous les grands de ce monde, prix Nobel de la Paix, un jeune journaliste suisse le retrouve en 1895 déchu, ruiné, tenu pour fou dans une petite ville d’eau alémanique…
C’est ce destin hors du commun que nous restitue cette biographie unique, celui d’un pionnier qui a inventé l’action humanitaire et dont le nom fut trop longtemps oublié par ceux-là mêmes qui prônent l’idéal qu’il a su réaliser. |