le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Piotr Grigorenko MEMOIRESPiotr GrigorenkoVoici tel quel le résumé explicatif du livre
L'ex-général Grigorenko fait partie de ces "géants" de l'histoire contemporaine dont les mémoires constituent un événement international exceptionnel.
Né en 1907, Grigorenko n'est pas un dissident comme les autres: avant d'être arrêté et interné en hôpital psychiatrique spécial, il a connu l'autre camp, celui du stalinisme. Cadre militaire au plus haut niveau, héros de la deuxième guerre mondiale, professeur à l'Académie militaire de Moscou, Grigorenko a d'abord été un personnage important du régime, familier des maîtres de son pays (Brejnev, Joukov, Malinosky, Ponomarev…)
Ukrainien d'origine paysanne, Grigorenko a vécu dans son enfance et son adolescence la création des premiers soviets et les drames de la guerre civile dont sa mémoire vigoureuse nous donne une version d'une étonnante authenticité. Entré très jeune dans les Komsomols, il adhère au parti communiste en 1927 puis, officier de l'Armée Rouge, témoigne des "grandes purges" staliniennes de 1936-37, avant de combattre sur le front d'Extrême-Orient et d'Ukraine pendant le conflit mondial. Mais peu à peu, le doute s'installe. Par glissements successifs, Grigorenko s'est trouvé par la force des choses, presque malgré lui, en position de dissidence. En 1961, la rupture est consommée et en 1964, il connaît une première fois l'hôpital psychiatrique. Déclaré fou, il est destitué de son grade de général; il rejoint alors les rangs de la dissidence militante aux côtés de Boukowsky, Kostérine, Guinzbourg, Sakharov, Soljenitsyne et beaucoup d'autres…Il s'engage à fond dans la lutte en faveur des Tatars de Crimée, minorité opprimée. En 1969, il est arrêté à nouveau et détenu pendant cinq ans dans un asile "très spécial".
En 1977, il part pour les Etats-Unis où il rend visite à l'un de ses fils. Là, il apprend qu'il est déchu de la nationalité soviétique. Condamné à l'exil, Grigorenko décide alors d'écrire ses mémoires, tout en continuant de l'extérieur le combat de la dissidence.
En histoire j'ai toujours favorisé le témoignage, le vécu, ce sont en général les récits les plus forts et celui-ci l'est, du début à la fin. |