le Glossaire de Francis a trouvé : - |
Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Dans ce texte :LAISSEZ-PASSERBertrand TAVERNIERS'inspirant des mémoires du réalisateur Jean Devaivre qui rejoindra un maquis en 43, Bertrand Tavernier nous propose une plongée dans le cinéma sous l'occupation. Désireux de produire des films de qualité, les financiers allemands de la "Continentale" débauchèrent quelques uns des talents de l'époque : scénaristes, réalisateurs, assistants, opérateurs et bien sûr les comédiens les plus populaires d'avant-guerre. En évitant le manichéisme, le réalisateur expose les différents choix de ce petit milieu qui ne put rester en dehors de la guerre. A l'image du pays, le cinéma français fut plutôt attentiste et sut ne pas aller trop loin dans la collaboration alimentaire avec les nouveaux maîtres de la production à Berlin et à Vichy. On apprend aussi que c'est sur ordre du parti communiste que Jean-Paul Le Chanois accepta de travailler pour la "Continentale". Si quelques acteurs furent mis à l'index à la Libération et condamnés à des peines d'interdiction de tourner assez légères, les réalisateurs, du moins les bons, purent dans l'ensemble prouver au comité d'épuration que leurs oeuvres n'avaient pas été les hauts-parleurs de l'idéologie nazie, même si un Clouzot et un Tourneur eurent des ennuis à cause de certaines concessions aux thèses de la Révolution nationale qui affleurent dans leurs films.
Bertrand Tavernier a tourné un film nuancé qui, sans excuser les comportements opportunistes d'une profession très exposée, nous fait voir des hommes et des femmes pris entre leur désir de survivre et le refus de s'aplatir devant l'occupant.
Amicalement,
René Claude |