le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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DLM - Division Légère Mécanique - France |
| - | Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....
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Dans ce texte : Leichte vs Panzer de Jean-Robert GORCE le mardi 13 janvier 2004 à 17h31
Re-bonjour Loic, Re-bonjour tout le monde,
La genèse de l’arme blindée allemande est assez complexe.
En ce qui concerne les Leichten-Divisionen (Leichte s’accorde avec Division et au pluriel ça donne Leichten) elle ont été créées à partir de 1936 sur le modèle des… DLM françaises.
Elles étaient voulues par la cavalerie qui voyait son influence décroître avec la disparition des unités montées. Dès leur création, Guderian avait protesté contre ces unités qui, selon lui, n’avaient pas la puissance nécessaire pour la mise en œuvre de son concept d’emploi des grandes unités blindés. Il les condamnent d’ailleurs violemment dans son livre "Achtung Panzer", publié en 1937.
En novembre 1938, il est nommé inspecteur général des troupes rapides, et prend sous sa coupe aussi bien les troupes blindées que la cavalerie. Bien entendu, une de ses premières taches va être de lancer la transformation des Leichten-Div en Panzer-Div.
Les prévisions pour l’automne 1939 sont les suivantes : Leichten-Divisionen, au nombre de quatre, doivent être transformées en Panzer-Divisionen à trois abteilungen de chars chacune plus diverses unités indépendantes. La 5. Leichte Division est annulée au profit d'une 5.Panzer-Division. Quand à la numérotation : la 1. Leichte doit devenir la 6.Panzer-Division, la 2. Leichte doit devenir la 7.Panzer-Division etc. Une 10. Panzer-Division est en effet prévue.
Mais l’opposition à Guderian est encore rude notamment dans la cavalerie qui voudrait garder sa spécificité par les Leichten.
La campagne de Pologne va donner à Guderian tous les arguments pour réaliser son projet. Jugées inadaptées opérer contre des puissances bien plus redoutable que la Pologne – comme le France – elles sont transformées durant l’hiver 1939-1940.
Pour conclure : oui, la décision de transformer les Leichte-Divisionen en Panzer-Divisionen avait été prise par Guderian dès le printemps 1939, d’où la réservation des numéros 6 à 9. Mais la partie s’annonçait difficile, car leur création avait été davantage le fruit d’une lutte d’influence que d’une réelle réflexion sur leur emploi tactique. C’est leur faibles performances durant la campagne de Pologne qui les a définitivement condamnées.
En revanche, tu as raison Loic de signaler que le grand enseignement de la campagne de Pologne conduira à la création pour l’attaque à l’Ouest de la Gruppe Kleist. Là aussi on voit à quel point le Blitzkrieg n’est pas encore assimilé puisque les autres Panzer Gruppen (Hoth, puis Guderian pour le « Rot ») seront seulement formés en cours de campagne, une fois seulement que le commandement allemand aura admis l’efficacité de ces groupements de Panzer.
Amicalement,
JRG *** / *** |
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