le Glossaire de Francis a trouvé : - | Au sens strict "Abteilung" pourrait se comprendre comme étant la partie d'un ensemble.
Dans la Wehrmacht, le terme prend diverses significations selon son utilisation. Dans la majorité des cas, "Abteilung" signifie "bataillon". Le terme est également utilisé pour désigner un détachement (un détachement d'armée par exemple), une section ou un département.
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- | Dans l'armée suisse, à l'instar de la Wehrmacht, le terme désigne aussi un corps de troupe composé de plusieurs unités (compagnies, batteries) mais se traduit en français par "groupe" ("gr art" pour "groupe d'artillerie" [Art Abt / Artillerie Abteilung] ou "gr DCA" pour "groupe de défense contre avions" [Flab Abt / Fliegerabwehr Abteilung), alors que "bataillon (bat)" se traduit en allemand par "Bataillon (Bat)" ("Inf Bat" pour "Infanterie Bataillon" [bat inf / bataillon d'infanterie] ou "Pz Bat" pour "Panzer Bataillon" [bat chars / bataillon de chars).
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Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Nom de l'armée allemande de 1919 à 1935. Reichswehr signifie littéralement "Défense du Reich". Dans les limites imposées par le Traité de Versailles, la Reichswehr ne pouvait compter plus de 100.000 hommes dans l'armée de terre et 25.000 dans la marine. Lorsque Hitler, en 1935, décida de la réarmer, la Reichswehr pris le nom de "Wehrmacht" (voir ce terme).
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Dans ce texte : Auftragstaktik de Loïc B. le lundi 12 janvier 2004 à 22h25Bonjour/soir,
Excusez tout d'abord mon orthographe allemande, sans doute catastrophique... Ah, si j'avais choisi allemand au lieu d'espagnol en 4ème ! ;-)
Le fait de laisser aux échelons inférieurs une large autonomie dans la gestion de la bataille et l'exécution des ordres porte en effet, dans la Heer, un nom : Auftragstaktik.
Je suis entièrement d'accord pour qu'on insiste sur son rôle, déterminant depuis les sphères élevées du commandement (enfin, jusqu'à un certain point - voir par exemple, entre d'autres milliards d'exemples, les prélèvements en blindés tout à fait contraires aux ordres et aux règlements réalisés par le chef du Armee-Abteilung Hollidt, avec la complicité de son chef Manstein, pour étoffer sa formation squelettique et pourtant décisive) jusqu'à l'échelon tactique (un chef de section ayant les mêmes facilités à prendre des décisions par lui-même dans l'exécution d'un ordre-cadre donné par son supérieur direct).
Mais encore une fois, cela s'explique par des motifs structurels, qui fait que l'armée allemande est une des rares (la seule ?) à l'avoir aussi bien intériorisé jusqu'en 1945. Il faut pour cela prendre en compte le développement d'une "Führerheer" à partir du milieu des années 20, au sein de laquelle tous les membres de la Reichswehr doivent connaître la fonction de leur supérieur direct et être capable de l'assumer, et même un cran au-dessus encore. Ce qui fait que lorsque l'armée allemande rétablit le service militaire en mai 1935 (effectif en octobre), ces quelques dizaines de milliers de professionnels de tous grades vont servir d'ossature à une armée jeune et dynamique, et pas n'importe quelle ossature, puisqu'ils seront rompus au commandement et préparé à l'assumer.
Notons de plus que cet état d'esprit se retrouve déjà dans l'armée allemande de la Première Guerre mondiale et avant, avec par exemple l'attribution d'une décoration (je ne me rappelle plus le nom) pour les officiers qui ont désobéi à un ordre direct mais qui ont réussi un gros coup de par leur désobéissance (inutile de préciser qu'en cas d'échec, c'était le peloton d'exécution) ou la constitution de troupes de choc très flexibles comme les Stosstruppen dans lesquelles les cadres ont une grande latitude pour mener le combat.
Cordialement,
Loic Bonal *** / *** |