le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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- | Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....
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Dans ce texte : Blitzkrieg ou pas Blitzkrieg ? de Jean-Robert GORCE le dimanche 11 janvier 2004 à 19h47
Bonsoir René, bonsoir à tous
Je suis assez d'accord avec le général Delmas sur son analyse de la thèse de Frieser. L'auteur allemand a une assez bonne perception de ce qu'il s'est passé entre le 14 et le 24 mai 1940, mais il va trop loin dans ses déductions.
On ne peut nier que le concept d'emploi des chars et des avions existait dans la Wehrmacht, et certains avaient conscience du bénéfice que l'on pouvait tirer de leur interaction. Si cela n'avait pas été le cas, les Panzer-Divisionen n'auraient pas existé, où du moins n'aurait pas eu la forme et la structure aboutie qui était la leur en 1940.
En revanche là où, à mon avis, Freiser est dans le vrai c'est lorsqu'il explique que ce concept n'était qu'embryonnaire, n'avait jamais été réellement testée en vrai grandeur et face à un adversaire de la valeur de la France - Guderian reconnait lui-même que des erreurs tactiques et logistiques ont été commises - et que ce sont quelques chef avisés sur le terrain - deux en fait : Guderian et Rommel - qui par leur action décisive ont permis à la "guerre éclair" de se développer de si belle façon. En fait, ce Blitzkrieg, beaucoup de généraux allemands n'y croyaient pas vraiment, Rundstedt le premier qui craindra jusqu'au dernier moment une contre-attaque alliée, incitant par là Hitler à stopper l'offensive le 24 mai devant Dunkerque, avec les conséquences que l'on sait... mais ceci est une autre histoire.
Quant à Hitler, y croyait-il à cette guerre éclair? Franchement, j'ai tendance à penser que non, mais qu'il n'avait pas le choix puisque c'était la seule solution qui pouvait éventuellement lui permettre de vaincre la France. De toute façon si c'était le cas, celà ne pouvait être qu'intuitif, étant donné que le Führer du Reich n'avait aucune compétence militaire.
Bonne soirée,
JRG *** / *** |