le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Ferdonnet (Paul) - Allemagne nazie |
- | Le "traître de Stuttgart" est un fils d'instituteur né à Niort en 1901. C'est dans L'Action française qu'il signe ses premiers articles. Nommé correspondant à Berlin, il collabore à différents quotidiens français durant les années 30. Il publie alors des livres vantant les mérites du IIIe Reich et crée à Paris, puis à Berlin, l'agence de presse Prima et Prima Dienst. En septembre 1939, il choisit de rester à Berlin où il travaille pour le service des langues étrangères de la Reichsrundfunk. (radiodiffusion du Reich) En octobre 1939, le patronyme de celui qui est devenu le "traître de Stuttgart" est divulgué par la presse française.
Si son influence réelle a été beaucoup exagérée, durant la drôle de guerre ses émissions étaient suivies par les soldats, surtout par les mobilisés dans la ligne Maginot au point que le gouvernement dut lancer une contre-propagande afin de limiter l'effet des rumeurs et mensonges diffusés par le poste nazi.
Arrêté à la fin de la guerre, Ferdonnet est jugé, condamné à mort et fusillé en juillet 1945 pour trahison.
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Dans ce texte : neuf mois de belote, trois semaines de courses a pied de Laurent Boussaton le vendredi 09 janvier 2004 à 15h38
bonjour
interessant le livre que propose rene
et en particulier la contribution de jean louis cremieux brilhac sur l'evolution
du moral des troupes francaises
si vichy accable la troupe et les
defaillances averees qui sont reproduites encore aujourd'hui comme a sedan et
sur la meuse ou l'on oublie tres vite ceux qui s'y sont battus
si le moral est au beau fixe en
septembre 39, trois mois plus tard rien ne va plus et l'inaction pese et
inquiete le haut commandement qui ne trouve rien de mieux que de faire creuser
la troupe et echafaude des plans tous plus ou moins farfelus au lieu de
l'entrainer tout simplement en particulier les unites de reserves de serie B qui
en ont bien besoin ou quand radio-stuttgart s'en mele..." le mythe ferdonnet "a
la peau dure...
et lorsque vient l'heure de l'action
et cremieux-brilhac prend ici son propre exemple, la troupe preparee pour une
guerre statique, de tranchees, qui n'a jamais vu de chars si ce n'est au defile
et encore moins pratique d'exercices commun,"ignore tout de la defense antichar
", ne sachant pas utiliser le canon de 25," n'ait jamais entendu parler des
stukas " ou comment s'étonné alors que meme le haut commandement lui ne reagit
pas
ou comment expliquer la capture de
plus d'un million d'hommes quand meme le gouvernement est demoralise avec
l'appel du 17 juin de petain a cesser le combat et le 18 celui proclamant villes
ouvertes les agglomérations de plus de 20 000 habitants et cremieux-brilhac
prend l'exemple des cadets de saumur alors que son commandant, se debine avec le
drapeau de l'ecole et une centaine d'hommes, ordonne a l'autre partie de se
rendre pour"...epargner le sang heroique de notre jeunesse. les eleves, prescrit
il, se laisseront faire prisonniers et prouveront, malgre nos revers, la valeur
immortelle de notre cavalerie..."
effarant ! affligeant !
tout cela pour faire croire que la
guerre est terminee et que l'on rentrerait chez soit tres
rapidement
" illusion " grotesque
et c'est ce que l'article de jean
louis cremieux-brilhac nous demontre une nouvelle fois
merci
cordialement
laurent *** / *** |