le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SR - Service de Renseignements - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique |
- | Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Masson davantage "séduit" que Guisan de René CLAUDE le dimanche 02 novembre 2003 à 13h08
Bonjour,
Dans sa biographie de Guisan, Willi Gautschi consacre un chapitre à la transaction sur les Messerschmitt; j'espère pouvoir déposer ici un résumé de son enquête dans quelques jours.
A propos de l'ambiguïté de la relation entre le commandant en chef et les S.S., Bernard Barbey, qui en fut le témoin et Willi Gautschi, qui en a étudié les aspects humains et politiques, écrivent que c'est davantage le brigadier Masson (chef du SR suisse) qui établit, dès le premier contact, une relation amicale avec le S.S. Eggen. Guisan est resté sur un terrain professionnel, si je puis dire, persuadé qu'il œuvrait pour la sécurité du pays. Pour Bernard Barbey - dont on sait qu'il n'approuva pas le principe de cette relation secrète - c'était là une manifestation du caractère "entier" de Roger Masson. Le chef du S.R. ne peut ou ne veut pas voir qu'il entretient des rapports personnels cordiaux avec le représentant d'une puissance potentiellement dangereuse pour la Suisse. (Sans parler des thèses politiques des nazis qui révoltent le démocrate qu'est Bernard Barbey.) Il ne faut pas oublier que Barbey est un écrivain, un intellectuel possédant une intelligence vive. Il est habitué aux débats d'idées par la fréquentations des auteurs, des philosophes français - en temps de paix, il vit à Paris - et aux interprétations nuancées. En tant que chef de l'état-major particulier de Guisan, il s'est senti blessé par l'ignorance dans laquelle le tint son patron de l'état des relations. Informé, il aurait tenté de l'en dissuader.
As usual : à suivre...
Bien cordialement,
René Claude *** / *** |