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L'exode - Pierre Miquel
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Bastien (Lydie)
-

Maîtresse de René Hardy.


Cagoule
-

Sobriquet du CSAR (Comité Secret d'Action Révolutionnaire) (voir ce terme), mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février 1934, par les déçus de l'Action Française.


Miquel (Pierre)
-

(1930- )Pierre Miquel, professeur à la Sorbonne, auteur de nombreux ouvrages sur les crises de la société française (L'Affaire Dreyfus, Les Guerres de Religion, La Grande Guerre...) est considéré comme le meilleur spécialiste de la Première Guerre mondiale.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Une défaite prévue, attendue, voire espérée ? de René CLAUDE le samedi 26 juillet 2003 à 01h31

Bonsoir - bonjour,

Et ce qui est aussi dérangeant (et inquiétant), c'est d'apprendre que certaines municipalités avaient reçu des ordres et des plans pour l'évacuation bien avant les mois de la "drôle de guerre" (en septembre 1939 pour Paris)... Comme si la défaite, la débâcle et l'abandon par les "élites" de larges régions du territoire et d'une partie de la population avaient été prévus depuis des années. Si des mesures limitées d'évacuation dans les zones prévues pour les premiers chocs semblaient logiques pour des stratèges qui n'avaient pu imaginer la guerre aérienne et la terreur semée loin dans les territoires par la Luftwaffe, les mêmes consignes prévues dès 1938-39 pour des villes éloignées des régions-frontières, toujours selon cette conception dépassée de la guerre, laissent le lecteur interdit... C'est illogique : ou Gamelin et ses adjoints fonctionnent intellectuellement avec des concepts hérités de 14-18 (la défensive à tout prix) et pensent en terme de ligne de front le long de la ligne Maginot pour une guerre défensive, alors les plans pour l'évacuation des villes et régions de l'intérieur (ou de l'arrière) n'ont pas raison d'être... Ou alors, l'attaque fulgurante des panzers divisions était prévue, voire souhaitée par certains cadres haut placés qu' on peut soupçonner d'attendre la défaite afin de liquider le régime parlementaire et "la gueuse", cette République honnie qui selon eux ferait le lit du communisme. ("Mieux vaut Hitler que les rouges !")
Il n'est guère étonnant qu'un lourd silence gêné ait été déposé - et maintenu longtemps - sur ces ordres et sur l'état d'esprit pour le moins défaitiste des politiques, des administrations et, plus terrible encore, des principaux cadres de l'armée qui virent avec horreur la France gouvernée en 1936 par un Front populaire.

Un rappel de quelques lignes accusatrices de Pierre Miquel :
p. 50 : "(...) Pétain suit de près, grâce à Georges Loustenau-Lacau, les progrès de la Cagoule dans l'armée française, même s'il refuse de s'engager et de s'afficher. S'il faut en croire Lémery(...), Pétain auarit accepté de dresser dès OCTOBRE 1939 (!), au cours d'une rencontre à Saint-Sébastien, une liste de son gouvernement, considéré comme INEVITABLE APRES LA DEFAITE." (Je souligne)
Et, plus bas : "Qui peut se douter le 10 mai de cette surprise de taille : les plus hautes autorités morales de l'armée française, couvertes de gloire en 1918, semblent d'avance résignées à la défaite ? La préoccupation majeure de Weygand, après l'échec de sa tentative de résistance sur la ligne de la Somme, est d'éviter "pour l'honneur de l'armée" la capitulation et d'imposer un armistice que le vainqueur de Verdun se chargera de négocier." Les honteux procès de Riom sont déjà en gestation dans cette attitude : accuser le pouvoir républicain de tous les maux qui ont conduit à la décadence et à la débâcle et disculper les généraux et les amiraux qui, dans leur majorité, se rallièrent, soulagés et revanchards, à la francisque de Pétain, montrant ouvertement leur préférences idéologiques.

Bien cordialement,

René Claude

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