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Les Tsiganes en France - Emmanuel Filhol, Marie-Christine Hubert
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

La loi du 16 juillet 1912 de Emmanuel de Chambost le lundi 14 novembre 2016 à 10h18

J'ai donc pris connaissance du livre de Filhol-Hubert Les Tsiganes en France, Un sort a part 1939-1946, 2009, et je le recommande à tous ceux qui veulent devenir moins ignorants sur l'histoire des Tsiganes en France depuis les origines (je suis un peu gêné d'utiliser le nom Tsigane, pertinent pendant l'épisode allemand, puis qu'il est la traduction des Zigeuner ciblés par les autorités d'occupation, mais en France, on les appelait plutôt Bohémiens ou Romanichels ...). Les auteurs jettent, en conclusion, le chiffre de « 6000 à 6500 Tsiganes internés en France de 1940 à 1946 » alors que Peschanski réaffirmait dans La France des camps, 2002, p.196 « Le nombre de Tsiganes internés une ou plusieurs fois en France entre 1940 et 1946 s'élève à 3000 », mais en dépit des apparences, il n'y a pas de querelle de chiffres. Tous partent bien des mêmes archives, et donc des mêmes chiffres d'internés, mais l'attribution de la qualité de Tsiganes à tous ceux qui ont été internés pour nomadisme est quelque chose de bien hasardeux.

De la même façon qu'une grande partie de la destinée de Vichy découle du texte de l'armistice de juin 1940, la destinée des « Tsiganes » dans la première moitié du XXe siècle découle, pour une grande part, de la loi du 16 juillet 1912 que l'on peut consulter ici (Merci Alain Gagnieux). Il s'agit d'imposer le carnet anthropométrique aux Romanichels, mais la logique républicaine interdit de se référer à des groupes raciaux ou ethniques. Le texte de la loi doit passer par bien des contorsions pour cibler les Romanichels tout en épargnant un certain nombre de professions ambulantes. Et bien sûr, il y aura d'authentiques représentants « Tsiganes » qui échapperont au statut de nomades et des non-Tsiganes qui relèveront de ce statut. Je signale également ici le commentaire d'Emmanuel Filhol sur cette loi. C'est un copié-collé du chapitre du livre qui traite de la question.

Emmanuel

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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