La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Libre jusqu'en 1942 et l'invasion et l'occupation par les troupes allemandes de tout le territoire français. Elle devient alors Zone Sud (ZS).
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ZO - Zone Occupée - France |
- | Jusqu'en 1942, le territoire français occupé et administré par les Allemands au Nord de la ligne de démarcation. Après l'invasion de la Zone Sud, on dira Zone Nord (ZN)
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Dans ce texte : Comparaison hasardeuse ! de Francis Deleu le lundi 31 octobre 2016 à 17h11Bonsoir, Faut-il faire un parallèle entre la condition des gitans gérés par Vichy, ceux de la ZO et ceux relevant de l'administration militaire allemande de Belgique (pour le nord de la France) ? JD Il est toujours hasardeux de vouloir établir un parallèle entre ces diverses régions aux administrations différentes. Pour la Belgique et les département du Nord et du Pas-de-Calais, sous administration militaire allemande, nous avons déjà examinés le sort réservé aux Tsiganes ici : Les Tsiganes de Belgique
Points communs et disparités :
Sans entrer dans les détails, les mesures administratives de recensement et d'assignation à résidence des "gens du voyage" en Belgique et ensuite leur internement en France ont facilité les rafles et les déportations organisées par les Allemands
Pour rappel, en France, l'ordonnance allemande du 4 octobre 1940 décrète l'internement des Tsiganes dans des camps administrés par les autorités françaises et surveillés par des policiers français. Au total, environ 6 500 Tsiganes, de nationalité française pour la plupart, furent répartis entre les 30 camps d'internement dont 5 en zone libre.
Nous ne nous attarderons pas à comparer le zèle administratif des fonctionnaires chargés de mettre en place et d'appliquer les mesures imposées par les Allemands. Une petite anecdote cependant qui prêterait à sourire si elle n'était tragique. Lors des rafles en France, l'administration constata que 43 Belges avaient été internés par erreur au camps de Montreuil-Bellay. Ils furent aussitôt libérés. Malheureusement, lors de leur retour en Belgique, ils furent à nouveau arrêtés et transférés à la caserne Dossin de Malines. Ils figurent parmi les 351 déportés du convoi Z du 15 janvier 1944 à destination de d'Auschwitz-Birkenau.
Bien cordialement,
Francis*** / *** |
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