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L'exode - Pierre Miquel
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Alibert (Raphaël) - France
-

(1886-1963) Raphaël Alibert, ministre de la Justice du 12 juillet 1940 au 27 janvier 1941. Maître des requêtes au Conseil d'État, il enseignait à l'Ecole libre des sciences politiques. Administrateur dans le groupe financier d'Ernest Mercier, il fut le principal animateur du mouvement Redressement français, fondé en 1925 par Mercier. En juin 1940, il occupait les fonctions de secrétaire général de la présidence du Conseil de Pétain. Condamné à mort par contumace en 1947, il sera amnistié en 1959.


Bastien (Lydie)
-

Maîtresse de René Hardy.


Miquel (Pierre)
-

(1930- )Pierre Miquel, professeur à la Sorbonne, auteur de nombreux ouvrages sur les crises de la société française (L'Affaire Dreyfus, Les Guerres de Religion, La Grande Guerre...) est considéré comme le meilleur spécialiste de la Première Guerre mondiale.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Les vrais responsables de René CLAUDE le samedi 05 juillet 2003 à 11h07

Bonjour,

Pierre Miquel est un historien certes prolixe mais qui fut animé, dès ses premiers ouvrages sur la Grande Guerre, par une interrogation systématique : Où sont les responsabilités (à quel niveau de décision politique et militaire) des erreurs tragiques dans la conduite de la guerre et qui sont les vrais responsables ?

En lisant son dernier livre sur "L'Exode", on se rend compte que ce qui pourrait être perçu là encore comme une somme digressive, n'est en fait que la tentative d'établir les responsabilités chez le personnel politique et le commandement militaire dans les erreurs et le cafouillage gigantesque qui sont à l'origine du désastre.
Miquel tend à excuser le comportement des populations qui furent maintenues dans l'ignorance de l'état d'impréparation militaire. C'est peut-être ce qui agace les défenseurs de cette Armée dirigée par des incompétents au plus haut niveau...
L'historien en arrive à écrire que Pétain et Weygand attendaient la défaite. Il cite Lémery, "un ami du très maurrassien conseiller d'Etat Raphaël Alibert, qui jouera un rôle éminent dans la consitution du régime de Vichy, Pétain aurait accepté de dresser en octobre 1939 (!), au cours d'une rencontre à Saint-Sébastien, une liste de son gouvernement, considéré comme inévitable après la défaite (en 1939 !!!). Gardmann, membre de l'ambassade d'Allemagne à Madrid (note : Pétain y représente la France), adresse alors à son ministre Ribbentrop un télégramme le 19 mars 1940 : "Selon un rapport digne de foi, le maréchal Pétain aurait dit à ses collaborateurs immédiats qu'en raison de son grand âge il répugnait à faire partie du gouvernement français. La plus grave erreur de la France, aurait-il déclaré, avait été d'entrer en guerre."
Durant la "drôle de guerre", on constate que le défaitisme règne au plus haut niveau de l'Etat et de l'Armée...De plus, Pétain ment.
Et, plus loin : "La préoccupation majeure de Weygand, après l'échec de la tentative de résistance sur la ligne de la Somme, est d'éviter "pour l'honneur de l'armée" la capitulation et d'imposer un armistice que le vainqueur de Verdun se chargera de négocier." (...) "Les deux personnages (note : Weygand et Pétain) ne sont pas encore en place le 10 mai. Ils attendent leur entrée en scène, appelés tous les deux par le gouvernement parfaitement républicain et antinazi de Paul Reynaud. Cette contradiction sera, A POSTERIORI, une surprise pour les Français qui se laisseront à leur tour convaincre que la guerre n'était pas possible, puisque les deux plus grands chefs militaires, presque unanimement respectés par les cadres de l'armée, l'avaient condamnée." (p. 50 - 51)

La suite des événements est contenue dans l'attitude défaitiste - et j'irai même jusqu'à dire, à la limite de la trahison - des deux chefs militaires : ils parviendront à éviter la capitulation (honteuse pour l'armée), à obtenir l'armistice (se déchargeant ainsi sur le pouvoir civil) et à instaurer ce qui deviendra le régime de Vichy, fondé sur l'abandon et la culpabilisation de populations traitées avec mépris et laissées à une ignorance que l'on pourrait croire prévue et préparée de longue date.
Qui sont les défaitistes et les traîtres entre septembre 39 et juin 40... ?

Bien cordialement,

René Claude

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