le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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- | En Belgique: nom définitif donné le 1 juin 1944 à la Résistance belge après la fusion de plusieurs groupements de résistance.
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- | En France. Sous le commandement du général Charles Delestraint, l'AS tente de coordonner les différents mouvements de résistance. L'AS trouvera se place dans la Résistance avec le développement des maquis qui offrent aux militaires la possibilité d'encadrer des "troupes".
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Dans ce texte : Micro citation et dénigrement de Barbier Claude le mardi 19 août 2014 à 13h01M. Cerri ne voit dans mon travail qu'une vaste fumisterie. C'est son droit. Il n'est pas forcément suivi et c'est tant mieux. Il pense, avec d'autres personnes - d'une grande mauvaise foi - que lorsque j'écris "cacher", c'est pour dénigrer la Résistance... alors que la tactique de la guérilla oblige, une fois le coup fait, de déguerpir, pour se cacher justement, en attendant une opportunité nouvelle pour passer à l'attaque. Pourquoi ne pas voir un sens neutre au mot cacher, comme "se mettre hors la portée, se mettre à l'abri, etc." ?
M. Cerri qui pratique une lecture biaisée de mes travaux, beaucoup plus nuancés qu'il veut bien le dire, oublie totalement le contexte qui est celui-ci, l'annonce dans les derniers jours de janvier 1944 de l'arrivée en Haute-Savoie de 3000 hommes provenant des forces de l'ordre de Vichy. Je maintiens, c'est ce qui explique d'abord, ou premièrement, la montée à Glières, afin de se prémunir des attaques du maintien de l'ordre. Dans mon livre, j'évoque ces petites opérations, qui ont déjà lieu un peu avant Glières, ou pendant Glières (mais en dehors du plateau), qui obligent les maquisards à plus de mobilité, à "sortir du bois". Les maquis sont particulièrement faibles, parce que disséminés. Dès lors la tactique du regroupement est jugée judicieuse par l'AS. Se cacher n'a donc rien d'infamant et je récuse totalement la pseudo analyse de notre savant d'Annecy et de quelques uns de ses thuriféraires. Chronologiquement je suis sûr de mon fait.
Il est vrai également qu'il était prévu que quelques maquis montent à Glières pour recevoir des parachutages. Mais était-il nécessaire que TOUS les maquisards soient sollicités ? Non, parce que justement, le regroupement de tous les maquis, tel que l'ordre en est donné par Théodose Morel, visait à autre chose que la réception d'arme : c'est bien la notion de refuge qui prédomine. Si, effectivement la montée à Glières afin de recevoir des armes était prévue avant le 31 janvier, pour une réception à une date non-déterminée, l'ordre des priorités est bousculée du fait de l'annonce des opérations contre les maquis.
Mais comme je ne suis pas quelqu'un de buté, si un document, une archive, vient me dire le contraire, je veux bien modifier mon point de vue.
Il faut beaucoup de mauvaise foi pour écrire que je n'apporte rien de nouveau. Jamais ce M. Cerri ne met en avant le fait que, dans mon travail, j'inscris la Résistance en Haute-Savoie dans le temps long de l'histoire de la Savoie ; jamais il n'évoque l'importance de ce qui a été appelé par la presse suisse "les événements de Haute-Savoie" (dont il ne connait rien)fondamentaux pour la compréhension de la suite des événements en Haute-Savoie, jamais il n'évoque l'accueil des réfractaires par les populations savoyardes (bien avant qu'il n'y ait des maquis), jamais il n'évoque l'attitude ambivalente des forces de l'ordre lorsqu'il s'agit de s'en prendre aux maquis, mais également celle de la préfecture de la Haute-Savoie, et je peux continuer ainsi pendant longtemps. Ce que je viens d'énoncer ce sont les éléments nouveaux qui n'avaient jamais été étudiés jusqu'alors. Comment croire qu'un jury de thèse composé des meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale aurait pu accepter une thèse qui n'amène rien de neuf et qui, au pire, n'aurait été que la compilation d'éléments déjà connus, notamment par Gilles Vergnon, prof. à Sciences Po Lyon, membre du jury de thèse ? Mais je ne doute pas que notre savant d'Annecy ait la réponse...
Je voudrais rajouter à l'attention de mon contempteur, que je ne ramène pas Glières au seul 26 mars (dont il semble un monomaniaque); par ailleurs, certaines archives, que j'ai eu la primeur de découvrir, comme ce cahier d'une compagnie allemande, trouvé à Vincennes (en Français) ou à Paris (en allemand) n'avaient jamais été exploités, pas plus que les interrogatoire des hommes arrêtés en redescendant du plateau (voilà pour les seuls éléments en lien avec le 26 mars).
M. Cerri fait partie, comme les sieurs Bachelet, Golliet, Germain et d'autres, de ces gens qui m'accusent de deux choses contradictoires : 1) de renverser la table 2) d'enfoncer des portes ouvertes. Soit je fais l'un, soit je fais l'autre, mais pas les deux en même temps.
Plus simplement, j'essaye d'agir honnêtement vis-à-vis des faits que je parviens, vaille que vaille à reconstituer. Que cela ne plaise pas à quelques-uns, je le conçois... et je m'en fous. Parce que, jusqu'à présent, ceux qui m'ont dénigré n'auront au final prouvé qu'une chose, l'étendue de leur mauvaise foi. *** / *** |