le Glossaire de Francis a trouvé : Broche (Félix) - France libre |
- | Colonel Félix Broche (1905-1942).
Commandant de la Cie autonome d'Infanterie de Marine à Tahiti, Félix Broche rallie, dès septembre 40, la France Libre et met sur pieds un corps expéditionnaire qui deviendra le Bataillon du Pacifique (BP1).
Le colonel Broche est tué le 4 juin 42 lors des combats de Bir-Hakeim. Compagnon de la Libération - Biographie
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- | Fils de Compagnon de la Libération (le colonel Félix Broche), journaliste et écrivain, prix littéraire de la Résistance pour "Le Bataillon des Guitaristes", François Broche est également l'auteur de plusieurs récits historiques dont "Les Bombardiers de la France Libre", "De Gaulle secret" et "L'Epopée de la France Libre".
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France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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BBC - British Broadcasting Corporation - Grande-Bretagne |
Dans ce texte : Sur cette pierre... de Alain Cerri le mardi 05 août 2014 à 09h13Le livre de Charles Rickard, La Savoie dans la Résistance, a bien été cité dans ce débat, mais il est vrai que, pour ma part, je ne l'ai pas mentionné dans ma bibliographie commentée sur les Glières, non par oubli (puisque je possède cet ouvrage), mais parce que, sur cet événement, il ne donne qu'une vue générale qui n'apporte rien de nouveau ni dans un sens ni dans un autre (ce n'est pas une critique défavorable, car le livre a pour but de donner une vue d'ensemble de la Résistance dans toute la Savoie).
Par exemple, sur les questions dont vous parlez, j'ai préféré mentionner d'autres auteurs :
- sur la mission donnée par Romans-Petit à Tom Morel sur le plateau des Glières fin janvier 1944, je préfère citer Romans-Petit lui-même qui, en 1945, dans son livre Les obstinés, p. 77, parle clairement de réceptionner les parachutages promis par les Anglais avec au moins deux cent cinquante hommes ; ce n'est qu'en 1970, à une époque où l'on considérait les grands rassemblements de maquisards comme des erreurs tactiques, que Romans-Petit a évoqué ce chiffre d'une centaine d'hommes, si souvent repris, entre autres pour reprocher à Tom d'avoir ensuite regroupé trop de monde (alors que le maquis des Glières manquait d'hommes pour récupérer les conteneurs et défendre le terrain de parachutage dans la neige abondante) ;
- sur l'ordre d'exfiltration donné par Anjot le 26 mars à 22 heures, je préfère me référer, entre autres, à Pierre Golliet qui écrit dans Glières - Haute-Savoie - Première bataille de la Résistance - 31 janvier - 26 mars 1944 : « Sa grande idée [à Anjot] est de sauvegarder l'honneur en épargnant le plus possible la vie des hommes », ou à Claude Antoine qui, dans Capitaine Maurice Anjot, le chef méconnu des Glières, analyse les motivations du capitaine.
Cela dit, effectivement, Maurice Schumann a déclaré à la BBC le 6 avril 1944 : « Héros des Glières, quelle est votre plus belle victoire ? [...] Pour tout dire, d’avoir déjà ramené Bir-Hakeim en France. »
Ainsi, comme l'écrit l'historien Crémieux-Brilhac, dans son article « La bataille des Glières et la guerre psychologique » (in Revue d'histoire de la Seconde Guerre mondiale), « un épisode local de résistance [se transforme] en épopée [...] et la bataille des Glières [devient] une des phases les plus dramatiques de la guerre psychologique. » C'est ce que Claude Barbier n'a pas voulu prendre en compte : l'aspect symbolique et l'effet psychologique, à la fois local, régional, national et international...
Sur ce, auriez-vous l'amabilité d'indiquer la référence de cette réaction de François Broche dans la revue de la Fondation de la France Libre ? Merci par avance. Bibliographie sur les Glières |