le Glossaire de Francis a trouvé : - | Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
|
Dans ce texte : Précisions ! de Alain Cerri le dimanche 27 juillet 2014 à 10h27Dans ma « description » du livre de Claude Barbier sur ce site, j’ai écrit que celui-ci avait fait « un exposé assez pertinent et objectif sur l’histoire du maquis « de » Glières ». En effet, ayant apprécié son apparent respect des règles de l’histoire académique ainsi que la modération de ses propos, j’ai estimé l’ouvrage assez pertinent dans l’ensemble, ce qui ne m’empêche pas de juger certaines interprétations tendancieuses, comme je viens de le souligner. Pour donner un autre exemple de la tendance de Claude Barbier à minimiser l’importance de la résistance sur le plateau des Glières, je citerai une petite phrase, en apparence anodine, de sa conclusion. Page 361, il écrit pour résumer la bataille des Glières : « […] les maquisards quittèrent Glières après que les Allemands eurent mené, le 26 mars en fin d’après-midi, une reconnaissance offensive qui mobilisa une section. »
En soi, cela est exact, mais s’avère extrêmement réducteur. Non seulement Claude Barbier limite-t-il la bataille des Glières à son dernier jour alors qu’elle avait commencé le 5 février, mais encore omet-il de mentionner le bombardement aérien, qui avait débuté le 12 mars, le pilonnage d'artillerie du 25 mars ; le matin du 26 mars, la destruction d’une dizaine de chalets et le mitraillage des sous-bois par l’aviation allemande, les deux attaques des francs-gardes de la Milice française ainsi que la première reconnaissance offensive des chasseurs de montagne allemands, toutes repoussées par les maquisards. En outre, il ne dit mot de la contre-attaque d'une sizaine à Monthiévret l’après-midi face à la seconde reconnaissance offensive des chasseurs de montagne allemands...
En fin de compte, si Claude Barbier n’a pas tort de rappeler qu’il n’y a pas eu de grands combats aux Glières, ce en quoi il n’apprend rien de nouveau contrairement à ses déclarations, il manifeste cependant une fâcheuse tendance à minorer l’affrontement.
Certes, il y a vingt ans déjà, dans la revue Esprit de janvier 1994, les historiens Jean-Pierre Azéma, François Bédarida et Pierre Laborie déclaraient que « la production historique concernant la Résistance [avait] longtemps été une hybridation entre la science et le mythe » (page 1), que « les livres […] qui lui sont consacrés [sont] trop souvent malheureusement sur le mode épique » (page 19) et qu’il s’agissait enfin de poursuivre « le processus d’historisation de la Résistance » (page 33). Toutefois, la thèse de Claude Barbier, si elle s’inscrit dans ce dernier, est trop tendancieuse et trop peu novatrice pour creuser « l’écart […] entre des mémoires sensibles aux mythologies des sirènes pieuses et une histoire de plus en plus professionnelle » (Esprit, 1994, page 33). *** / *** |