le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Cinquante nuances de vert de gris... de Nicolas Bernard le mercredi 18 septembre 2013 à 16h04... aurait pu être le titre initial, de même que Le dictateur du Bunker des courants d'air qui rêvait d'une allumette et d'un bidon d'essence, mais c'était par trop "germanocentré"...
Mauvaise blague à part: je viens de faire paraître chez Tallandier La guerre germano-soviétique, tentative de synthèse (sur 800 pages dont 150 de notes et de bibliographie - non exhaustive) ayant pour intention d'embrasser ce conflit dans sa globalité, au-delà de sa sphère strictement militaire, pour le rattacher au contexte des violences et des passions idéologiques du "court XXème siècle".
Chacune des manifestations de cet affrontement (opérations, structures étatiques, économies, idéologies, diplomatie, violences, vie quotidienne) a été recontextualisée, pour éclaircir la nature profonde de cette guerre totale et absolue. Je me suis également efforcé d'en déterminer les causes, quitte à revenir sur les origines du pacte germano-soviétique, et d'en exposer les suites, l'impact sur l'U.R.S.S., l'Europe, l'Allemagne, et la mémoire des protagonistes, laquelle a façonné - et façonne toujours - l'historiographie.
A ce titre, j'ai essayé de faire appel à une documentation aussi vaste que possible, d'origine allemande, russe, anglo-saxonne, française aussi, de manière à offrir au lecteur une étude d'ensemble qui tienne compte de l'historiographie la plus récente. Formulé autrement: mon Bibliobus a donné tout ce qu'il avait, au point de donner des signes de surchauffe terrible vers la fin.
J'invite le lecteur à prendre connaissance des récentes recensions de Stéphane Mantoux, Vincent Bernard (aucun lien de parenté) et Rémy Porte, bien connus ici, et qui ont, je pense, parfaitement compris ma démarche - de même que François Kersaudy, dans sa magnifique préface:
- la recension de Stéphane Mantoux ;
- la recension de Vincent Bernard ;
- la recension de Rémy Porte.
Bonne lecture, et n'hésitez pas à me faire part de vos remarques (euh, sachant que le Bibliobus est chez le garagiste, hein)...
Nicolas Bernard (pas Buss, mais Bibliobus) *** / *** |