le Glossaire de Francis a trouvé :
Noyautage des Administrations Publiques - NAP - Résistance (France) |
| - | le NAP-Fer: dirigé par René Hardy était spécialement chargé de noyauter l'administration de la SNCF
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| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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FTP - Francs-Tireurs et partisans - Résistance (France) |
| - | Francs-tireurs et partisans appelés également "Francs-tireurs et partisans français" (FTPF) : mouvement de Résistance intérieure, d'obédience communiste, dirigé par Charles Tillon. Les FTP prônaient l'action armée (attentats et sabotages) contre l'occupant.
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Dans ce texte : Un préfet pendant l’occupation. Corrèze 1944 de Serge Desbois le samedi 11 février 2012 à 14h13
Pour faire pendant avec le livre sur « Tulle » de Fouché et Beaubatie, le préfet Trouillé a écrit un journal au jour le jour lorsqu’il était en fonction à Tulle de février 1944 jusqu’à la Libération.
C’était un préfet particulièrement habile qui était immatriculé au réseau « Noyautage des administrations publiques des Mouvements unis de la Résistance » bien avant mars 1944, il a su donner le change avec les Allemands. La situation n’était pas commode lorsque les FTP ont attaqué Tulle le 7 juin 1944 et ont fait table rase de la présence allemande… pour 2 jours.
Ils ont fusillé les 10 représentants du « Sicherheitdienst » (commodément appelé Gestapo ) à Tulle sauf un : le chef, l’obersturmfürher ( lieutenant) Walter Schmald qui était caché dans une cave *. Le préfet Troullié, écrivant son journal au jour le jour, pensait que Walter était un interprète.
Mais de jeunes excités FTP voulaient aussi abattre les autres prisonniers de la Whermacht blessés à l’hôpital. Le préfet Trouillé s’y est opposé.
Lorsque 2 jours après, la division « Das Reich » a pénétré dans Tulle, ce geste a été pris en compte. Voici la décision de Knochen, colonel de la police pour la France, le 21 juillet 1944 :
« Lorsque dans la période du 8 au 10 juin 1944, la ville de Tulle a été attaquée et occupée par une bande de maquisards, il a fait preuve d’énergie et de courage….le plus indiqué serait de le décorer d’un ordre ou d’un insigne d’honneur de la Croix-rouge allemande »
Insigne tombé à l’eau pour cause de libération
Sur les 99 préfets en fonction pendant l’occupation, il est parmi les 6 à avoir été maintenu dans le corps préfectoral.
* Walter Schmald, hormis la cruauté inhérente à sa fonction, n’était pas un gestapiste comme les autres. Contrairement à ceux-ci, fièrs de leur casquette et de leur uniforme, il était négligé, portait un manteau de 2ème classe, effiloché en bas, sans galon, sans insigne, son pantalon dans ses chaussettes. C’est pour cela que le préfet l’a pris pour un interprète. Il faut dire que c’était un Allemand né en 1917 à St.Vith avant que cette ville soit rattachée à la Belgique en 1919
Arrêté par « l’Armée secrète » le 22 août 1944, il fut fusillé par un peloton de gendarmerie à La Vialle à 15 km au nord de Tulle *** / *** |
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