le Glossaire de Francis a trouvé : Police judiciaire - PJ - France |
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Le commissaire Chenevier. Contre-enquête dans l’affaire de Lurs de Serge Desbois le mardi 12 juillet 2011 à 17h09Le 24 novembre 54 à 14h25 Gustave Dominici est condamné à mort. « Ah merde alors ! s’exclame-il, elle est forte celle-là. Qu’est-ce qu’il leur prend de parler de guillotine !» et il confie à ses avocats le nom de ceux qui auraient « fait le coup ».
Mitterrant, ministre de l’Intérieur confie la contre-enquête à des policiers de Paris c’est à dire aux commissaires Chenevier et Gillard le 15/12/1954
Dans cette guerre larvée franco-française, comme d’habitude, les policiers ne s’entendent pas avec les magistrats et les policiers de Paris critiquent ceux d’Aix-Marseille qui ont fait les premières enquêtes. Il est vrai que le commissaire Sebeille a mal conduit son affaire. Plusieurs suspects dans la famille Dominici étaient sur le point de parler à force d’interrogatoires mais Sebeille n’a pas insisté. Surtout des indices n’ont pas été exploités comme le pantalon lavé le lendemain du crime par sa belle-fille Yvette.
Ce commissaire par la suite n’aura pas d’avancement, sera rétrogradé de la police judiciaire vers la voie publique et ne passera jamais commissaire principal
C’est qu’en effet tout le clan Dominici ment. Certains font des confidences mais quand il s’agit de signer, ils expriment exactement le contraire. Ainsi les policiers ont surnommé Roger Perrin, 20 ans, le « roi des menteurs ». (Sa mère est une des filles de Gaston).
Le capitaine de gendarmerie qui a aussi fait son enquête pense que dans la nuit du crime il y avait présent à la Grande Terre le vieux Gaston et sa Sardine, son fils Gustave et sa femme Yvette et Roger Perrin.
Par exemple comment le vieux Gaston aurait pu transporter le corps de la petite Élysabeth, 10 ans, sur 70 m alors que ses empreintes de chaussures à elle, n’avait aucune trace de boue dans ce terrain humide où les Dominici craignaient un éboulement sur la voie ferrée.
Ce n’est que le 20 juillet 55, 7 mois après le début de la contre-enquête de Chenevier que le juge Carrias lui envoyait enfin la commission rogatoire. Ces gens de Paris n’étaient pas les bienvenus bien que sur Internet ce magistrat dise beaucoup de bien de ce commissaire.
Le 25 février 1956 Chenevier remet son rapport de plusieurs centaines de pages au Directeur de la Police Judiciaire. Résumons-le de façon lapidaire : dans ce triple meurtres, il y a 3 coupables sans que l’on sache qui a tiré et qui a asséné des coups de crosses à la petite Élisabeth : le vieux Gaston Dominici, son fils Gustave et le jeune Perrin ?
3 ans et demi s’étaient écoulés depuis ce crime et presque 4 ans après, le juge Carrias ordonnait un non-lieu.
Il existe peut-être quelques survivants : Yvette, Roger Perrin approchant les 80 ans et qui ne parleront pas. D’autres ont disparu comme ce bénédictin du monastère de Ganagobie a qui Gaston s’était confié, presque confessé. Quant à la Sardine, questionnée une dizaine d’année après les faits, elle ne parlera pas, non plus. *** / *** |