le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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CIA - Commission italienne d'armistice - Vichy |
- | La CIA siégeait à Turin.
A ne pas confondre avec "Central Intelligence Agency" la CIA américaine.
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USA - United States of America - USA |
- | Les Etats-Unis d'Amérique. Quelques auteurs francophiles irréductibles préfèrent utiliser EU (Etats-Unis) ou EUA (Etats-Unis d'Amérique).
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Dans ce texte : Le commissaire Chenevier arrête Émille Buisson dit « l’ennemi public N° 1 » de Serge Desbois le vendredi 08 juillet 2011 à 06h55Après avoir été 3 fois condamné à mort, s’être évadé 5 fois de prison, la traque se resserre sur Émile Buisson. Il n’a plus d’argent. Il n’a plus d’arme.
Le commissaire Chenevier qui a toujours travaillé avec des « Indics » sans lesquels il n’est pas possible d’avancer nous dit-il, a le contact avec un bandit qui connaît un autre bandit qui lui a des contacts avec Buisson.
Pour faire plus sérieux, le commissaire fournit de l’argent pour que Buisson prenne pension dans une Auberge. Cette auberge existe toujours et se trouve à 10 km d’Évreux sur le route de Deauville (voir la photo ci-dessous). C’est « l’auberge de la mère Odue ».
Le commissaire par inattention, lui fourni aussi par indics interposés, son pistolet, un « Stayr » autrichien de 7mm 65. Il l’a longtemps regretté.
Buisson est aux aguets. En effet à l’auberge arrivent un couple et un homme dans une voiture haut de gamme, une Delahaye. Buisson pense qu’il ne peut s’agir de policiers. En réalité il s’agit bien du commissaire Gillard, adjoint de Chenevier, de l’inspecteur Borniche et de son épouse Martine. Au piano de l’auberge, elle joue « cerisiers roses et pommiers blancs », signe de ralliement pour les policiers autour de l’auberge.
Le téléphone mural est près de Buisson. L’un des hommes demande l’hôtel Normandy à Deauville. Aussitôt les deux hommes sautent sur Buisson tandis que la femme joue de son sifflet pour faire entrer tous les policiers dans l’auberge.
Devant le petit gabarit de Buisson, Martine s’exclama au commissaire Chenevier : « Il pèse pas lourd votre terreur ». Réponse « c’est un gaillard qui n’a jamais tué qu’une vingtaine de citoyens ! »
Cette scène ne vous rappelle-elle pas un film, ? C’est « Flic Story » de Jacques Deray avec Delon et Trintignant?
Le 26 février 1956, à 5 h 30 du matin, la tête d’Émile Buisson tomba dans la sciure de bois.
Le commissaire Chenevier n’était pas en bon terme avec Borniche parce que celui-ci s’était fait renvoyé de la police et qu’il s’était taillé une réputation de hâbleur. Mais c’est tout de même lui qui, avec le commissaire Gillard avait ceinturé Buisson.
Dans l’émission de Jacques Chancel du 15/12/76, le commissaire Chenevier nous avait indiqué que ce jour-là, à l’auberge, il y avait un Americain en train de déjeuner et qui avait assisté à la scène.
C’était un gars de la C.I.A. Il voulait inviter Chenevier à faire une conférence aux U.S.A. *** / *** |