le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | La lettre V dans l'alphabet international.
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STO - Service du Travail Obligatoire - Divers |
- | En France! Le régime de Vichy instaura, le 16 février 1943, un Service du Travail Obligatoire en Allemagne auquel les hommes nés entre le 1 janvier 1920 et le 31 décembre 1922 furent soumis.
En Belgique entièrement sous administration allemande, les auteurs utilisent indifféremment TO (Travail Obligatoire) imposé par l'occupant ou STO par analogie avec la France. Dossier STO
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Dans ce texte : 1943 : Auschwitz , la Résistance belge enquête : de Laurent Laloup le jeudi 24 décembre 2009 à 17h01La mission de Victor MARTIN
Le Comité de Défense des Juifs de Belgique envoie Victor Martin, un résistant du Front de l'Indépendance, enquêter sur le sort des Juifs de Belgique déportés vers l'Est, car on reçoit des messages rassurants du type "heureuse arrivée à destination", puis c'est le silence.
Sous prétexte de faire une étude sociologique auprès du professeur Leopold von Wiese, Victor Martin se rend à Cologne puis en Silésie, à Sosnowiec, où existe un ghetto ouvert. Là, il interroge des gens à l'hôpital, un belge lui parle en particulier des enfants et des vieillards qui disparaissent mystérieusement.
Victor Martin veut vérifier les faits, il se rend à Katowice où il rencontre des Français du STO travaillant dans le complexe d'Auschwitz. Il parvient sur le chantier avec un ausweis, il s'approche de la barrière, voit des déportés faméliques, cachectiques. On lui apprend qu'un énorme crématoire a été construit pour brûler 2000 à 3000 personnes par jour. Des trains arrivent alors de nuit avec des femmes et des enfants qu'on ne revoit jamais.
Après avoir traversé de nombreux périls, Victor Martin retourne en Belgique et transmet son rapport à la Résistance belge et à Londres. calenda.revues.org/ |