le Glossaire de Francis a trouvé : Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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MBF - Militärbefehlshaber in Frankreich - Allemagne nazie |
- | Littéralement: "Commandant militaire en France". En clair: l'administration militaire allemande en France. Elle est divisée en deux grandes sections: l’état-major de commandement et l’état-major administratif. L'une et l'autre sont responsables du maintien de l'ordre et de la sécurité.
L’état-major de commandement traite de la collaboration générale entre les autorités d’occupation et le gouvernement de Pétain, de la persécution des juifs, de la politique générale de représailles.
L'état-major administratif s'occupe plus spécialement d'organiser l'exploitation économique de la France au service de l'économie de guerre allemande.
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Lisez Klarsfeld de Boisbouvier le samedi 05 décembre 2009 à 08h57"Mais alors... pourquoi les nazis ont-ils perdu leur temps à négocier l'appui de la police française ? Ils voulaient profiter de Paris et des "jolies mademoizelles" ?"
C'est là la question qu'il faut se poser en effet.
Entre juin 40 et juin 42, en zone occupée, les Allemands du MBF ne perdirent pas leur temps à négocier; ils commandaient ceci et cela à la police française et celle-ci exécutait leurs ordres sans barguigner. D'où les trois déportations de 41 et aussi celle de mars 42, dans lesquelles Vichy n'eut aucune part. Lisez Klarsfeld.
Mais en mai 42, tout va changer : la conférence de Wannsee a eu lieu et Heydrich vient à Paris pour y installer la SS et décharger le MBF de cette tâche trop délicate pour lui.
Or, miracle, Bousquet parvient à retourner la situation en sa faveur et à obtenir de Heydrich (et d'Oberg à la suite) que non seulement la SS de Paris ne se croie pas tout permis comme le MBF avant lui, mais qu'elle renonce aux droits qu'avait depuis deux ans le MBF sur la Préfecture de police. Par les accords Bousquet-Oberg du 7 août 42, la police française de zone occupée reprend son autonomie perdue.
C'est ainsi que Vichy parvint à sauver "une grande partie de la totalité".
D'ailleurs, dites moi si je me trompe, Bousquet, d'abord inculpé, puis condamné à peine légère, fut ensuite relaxé et, pour finir, on lui a rendu sa Légion d'honneur. *** / *** |