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Ce que savaient les Alliés - Christian Destremau
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Gauleiter - Allemagne
-

Dirigeant d'un "Gau", district administratif du Reich.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


AFN - Afrique Française du Nord
-

Territoire de l'Empire français.


MBF - Militärbefehlshaber in Frankreich - Allemagne nazie
-

Littéralement: "Commandant militaire en France". En clair: l'administration militaire allemande en France. Elle est divisée en deux grandes sections: l’état-major de commandement et l’état-major administratif. L'une et l'autre sont responsables du maintien de l'ordre et de la sécurité.
L’état-major de commandement traite de la collaboration générale entre les autorités d’occupation et le gouvernement de Pétain, de la persécution des juifs, de la politique générale de représailles.
L'état-major administratif s'occupe plus spécialement d'organiser l'exploitation économique de la France au service de l'économie de guerre allemande.

Dans ce texte :

Au-to-ma-ti-que-ment de Boisbouvier le vendredi 04 décembre 2009 à 06h56

"Mais allons plus loin dans votre raisonnement. A supposer que les Allemands administrent directement la France, ou du moins la zone occupée, il leur faut déjà procéder à l'identification des Juifs sur le territoire national métropolitain (et également nord-africain, puisque selon vous l'Allemagne aurait conquis l'A.F.N. si le gouvernement Pétain n'avait pas eu l'idée géniale de signer l'armistice), sachant qu'il s'agit de retrouver 700.000 Juifs dispersés sur un espace infiniment plus grand que la Pologne et Salonique réunis. D'où ma question : comment s'y prennent-ils, sans le fichier juif élaboré par Vichy, sans la législation antisémite instaurée par Vichy ?"

J'ai souvent répondu à votre objection.
Puisque la police et tous les fonctionnaires d'un pays occupé obéissent automatiquement (j'ai même écrit au-to-ma-ti-que-ment) à la puissance occupante, nul n'est besoin pour cette puissance de disposer de l'appui du gouvernement (largement fantoche en effet)du pays occupé. Elle ordonne et elle obtient tout ce que vous dites : identification, fichage, regroupement, déportation...
Cela est si vrai que partout où les Allemands ne disposèrent pas d'un gouvernement (fantoche ?) pour relayer leurs désiderata, non seulement les Juifs de ces pays furent néanmoins déportés comme en Pologne à Salonique ou en Hollande mais ils le furent bien plus facilement et bien plus complètement que dans l'autre cas.
La France ne fut pas le seul pays occupé à posséder un gouvernement au sein de l'occupation.
Le Danemark, la Slovaquie, la Bulgarie furent dans ce cas.
C'est au Danemark que les Juifs s'en tirèrent le mieux pour trois raisons.
Non pas, comme on l'a dit, parce que le roi Christian porta l'étoile jaune pour tenir en respect les Allemands, mais parce qu'ils eurent trois chances : mise en oeuvre tardive de la solution finale dans ce pays (novembre 43), proximité de l'asile suédois, complicité (secrète évidemment) de leur gauleiter, Werner Best, avec la synagogue de Copenhague.
En Bulgarie, le roi Boris s'opposa comme Pétain à la déportation des Juifs et Hitler, soucieux de ne pas perdre l'alliance bulgare, n'insista pas du moins pour le territoire proprement bulgare car pour les territoires récemment annexés par la Bulgarie (Dobroudja, Macédoine...) les déportations eurent lieu
En Slovaquie, Hitler dut aussi prendre des gants mais pour finir les juifs slovaques furent déportés.
Tout cela est dans Hilberg de qui je le tiens et qui m'a fait comprendre la totalité du problème.
Les trois déportations de Juifs qui eurent lieu en zone occupée en mai, août et décembre 41 se firent au-to-ma-ti-que-ment sans que Vichy en ait même été informé. Il suffisait que ces Juifs soient en zone occupée et que le MBF, sans doute talonné par Dannecker et Himmler, ordonne.
A partir des négociations de Bousquet avec Heydrich et Oberg il en alla différemment. Et ce fut tant mieux.

*** / ***

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