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L'Afrique du Nord dans la guerre : 1939-1945 - Christine Levisse-Touzé
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Peyrouton (Marcel) - France
-

(1887-1983) Marcel Peyrouton , ministre de l'Intérieur du 6 septembre 1940 jusqu'à sa démission, au début de février 1941. Il a fait la plus grande partie de sa carrière comme administrateur colonial, occupant des fonctions au gouvernement de l'Algérie, puis celles de résident général à Tunis, en 1933, et de commissaire résident général au Maroc, en mars 1936; en septembre de la même année, il était nommé ambassadeur à Buenos Aires, poste qu'il occupa jusqu'au 28 mai 1940. Le 12 juillet 1940, il était nommé secrétaire général de l' Administration et de la Police. Organisateur des groupes de protection qui arrêtèrent Laval le 13 décembre, il se retirera en Argentine lors du retour en grâce de Laval. Rappelé par Darlan avant son assassinat, Peyrouton arrivera à Alger le 16 janvier 1943 et sera nommé le 19 par Giraud gouverneur général de l' Algérie, à la place de Châtel; il démissionnera le 1er juin 1943 et sera arrêté, ainsi que Flandin et Tixier-Vignancour , en décembre 1943. En décembre 1948, il sera acquitté par la Haute Cour de justice.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Vallat (Xavier) - Vichy
-

(1891-1972) Issu d'une famille royaliste, enseignant dans une institution religieuse, catholique intransigeant, mutilé de la Première Guerre mondiale, Xavier Vallat entre en politique en 1919. Il ne cessera d'afficher sa haine du parlementarisme, de la gauche, des étrangers et des juifs. On sait, par exemple, comment il se déchaîna contre Léon Blum en 1936.
En 1940, Pétain le nomme Ministre des Anciens Combattants et le charge d'organiser la Légion française des Combattants créée en août 1940. Le 29 mars 1941 il est nommé à la tête du Commissariat général aux Questions juives. C'est lui qui appliquera le premier Statut des Juifs promulgué en octobre 1940 et préparera le second statut promulgué le 2 juin 1941. Le 6 mai 1942, il cède la place à Louis Darquier de Pellepoix encore plus virulent antisémite que Vallat.
Arrêté à la Libération, il sera condamné à l'indignité nationale et dix ans de prison. A l'issue de sa peine, il dirigera un journal royaliste dans les années 60.


AFN - Afrique Française du Nord
-

Territoire de l'Empire français.

Dans ce texte :

Weygand, Vallat, Abrial, Chatel et ... tous les autres de Francis Deleu le mardi 17 novembre 2009 à 18h13

Bonsoir,

Tentons de résumer tout ce qui a déjà été dit précédemment avec d'éventuels compléments d'explication.

Sous la contribution "L'antisémitisme en AFN" - - nous écrivions :

Weygand, Délégué général du gouvernement en AFN, appliqua les mesures antisémites - déchéance de nationalité et application du "statut des Juifs" - avec un zèle tout particulier..Weygand ira plus loin encore que ce qui était prévu par le statut. Le numerus clausus, par exemple, ne concernait en France que l'enseignement supérieur. En AFN, Weygand généralisa les quotas d'admission à l'enseignement secondaire ET l'enseignement primaire. En Algérie, sous la Délégation de Weygand, 10.000 enfants juifs furent exclus de l'école.
Je me pose dès lors la question : qu'en fut-il des militaires juifs dans l'Armée d'Afrique ?
- L'enseignement primaire ?
18.500 enfants juifs seront expulsés des établissements scolaires. Il n'en restera que 6.500.

- L'armée ?
Comme en Métropole, les Juifs du corps des officiers en furent exclus comme le stipulait "Le Statut des Juifs". Comme en Métropole, le corps des officiers français allèrent plus loin que ce que prévoyait le "Statut" en excluant également les militaires non gradés. Comme justification, le vice-amiral Bourragué, chef d'état-major de la Défense nationale : "Dans l'armée de métier que nous tendons à organiser, il est indispensable que tout engagé soit susceptible de devenir sous-officier".
En AFN, le général François, chef de la Légion, anticipait les mesure et adressait régulièrement des messages à Vichy en insistant sur le "péril juif". L'armée était, selon lui, tout à fait dans son droit d'interdire aux Juifs de contracter des engagements.
La décision d'exclure les Juifs des Chantiers de la Jeunesse en Algérie, fut prise à la demande du général de la Porte du Theil qui considérait les Juifs comme des éléments "nuisibles" et "un ferment de désagrégation". Toujours selon le général, les Juifs étaient "peu perméables à l'oeuvre d'éducation morale" prodiguée par les Chantiers.

- La Fonction publique ?
Dans un rapport, Xavier Vallat affirmait qu'au début de 1942, 1.947 fonctionnaires juifs avaient été privés de leur emploi en Métropole. Toujours selon Vallat, en Algérie, fin 1941, 2.169 fonctionnaires juifs sur 2.671 avaient déjà été exclus.

En réponse à une assertion de Destremeau plutôt favorable à Weygand : "Curieuse assertion" - - quelques précisions :

Outre un souci d'économie, Weygand tenait à garder la haute-main sur l'application des mesures antisémites qui resteront du seul ressort du ministère de l'Intérieur dont dépend le Gouvernement général. Enfin c'est bien sur ordre de Weygand secondé par Abrial que le numerus clausus fut appliqué, non seulement dans l'université mais aussi - alors que ce n'était prévu par Vichy - dans l'enseignement secondaire et primaire.

Cette politique antisémite fut poursuivie par les successeurs de Weygand : l'amiral Abrial et Yves Châtel..... sans oublier Peyrouton et Giraud qui s'étonnèrent des protestations et puis des pressions américaines pour que les mesures antisémites soient levées.
Nous ne nous étonnerons pas de la réponse de Peyrouton qui, à un interlocuteur suggérant que les lois raciales étaient le produit de l'ingérence allemande notamment à propos du numerus clausus dans l'enseignement : Détrompez-vous; cette mesure a été prise par le gouvernement français à la demande des étudiants français.

Enfin, le général Noguès, résident général au Maroc, à Casablanca, en janvier 1943, en présence de Roosevelt, déclarait "qu'il serait triste pour les Français de ne gagner la guerre que pour donner aux Juifs la haute main sur les professions libérales et le monde des affaires en Afrique du Nord".

Et pour terminer, une contribution mentionnant les liens vers deux textes de lois qui concernent l'AFN : "Des textes de lois" -

Bien cordialement,
Francis.

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