le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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AK - Armeekorps - Allemagne |
AK - Armia Krajowa - Pologne |
- | L'Armia Krajowa - Armée de l'intérieur - fut le principal mouvement de résistance polonais sous l'occupation allemande. L'AK se distinguera particulièrement en lançant l'insurrection de Varsovie, en août 1944, son action la plus connue.
- Sur Wikipedia, l'historique de l'AK :
- Infos supplémentaires :
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LVF - Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme. - Vichy |
- | Créée en 1941, la LVF recrute des soldats français qui, sous l'uniforme nazi, combattent essentiellement sur le front de l'Est aux côtés des Allemands.
Dissoute en 1944, les membres de la LVF, seront intégrés dans une division SS connue sour le nom "La Division Charlemagne".
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Dans ce texte : "Enzio Michelli et Enzio Boleti" de G.P. le vendredi 30 octobre 2009 à 10h25
Bonjour,
... "Religion", certes, mais pas seulement. Sans revenir à l'An 1000 et l'époque où les rois polonais se sont mis sous la protection de Rome, l'armée polonaise entretenait de bonnes relations son homologue transalpine (création de l'armée bleue "Haller", réarmement des années 30 ect...).
En 1943, avec le basculement en Italie et le massacre programmé des troupes stationnées en Pologne, la Résistance (communiste, malgré les souvenirs espagnols, et non communiste) s'organisa officiellement pour aider ces milliers de POW italiens. Les exemples sont nombreux et il serait trop long, içi, de les reprendre tous.
Citons, le ravitaillement en nourriture comme à Nehrybce, Chelm ou Oswieciem, les évasions durant les transports en train vers leurs lieux d'extermination (Gazés à Majdanek), comme à Lwow, Varsovie, Radom, l'attaque et la destruction du peloton d'exécution allemand avec la libération in extremis des condamnés italiens comme à Elk ou, plus étonnant, le rachat de POW à Boguszow.
De nombreux civils polonais payérent de leur vie ce plan de sauvetage de l'hiver 43/44. Tous les survivants-évadés, malheureusement trop peu nombreux, reprendront les armes aux cotés de AK et AL comme les officiers Michelli et Boleti à Radom; Ferrari, Migliazza, Giorgi à Bialystock.
Si vous voulez creuser le sujet :
- la volumineuse publication du Comité d'enquête sur les crimes allemands en Pologne (Témoignages)
- les travaux du symposium polono-italien tenu à Varsovie du 18 au 21 octobre 1966
- les rapports adressés par AK à Londres. (surtout la partie financiére : AK pour obtenir des fonds devaient fournir le motif - rachat de POW italiens ou payement des infos des mercenaires de la LVF, Lol! - et donner les résultats)
- les travaux de Wladimir Bielajew à Lwow en 1960
- et bien sur, toute la doc allemande
Cordialement *** / *** |