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Le Fantôme de Staline - Vladimir Fédorovski
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


NKVD - Union soviétique
-

Народный комиссариат внутренних дел ou en langage phonétique : Narodnyi Komissariat Vnutrennikh Del.
A oublier sauf pour les puristes.
Plus prosaïquement, l'ancêtre du KGB, la police secrète soviétique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des unités militaires du NKVD étaient attachées à chaque commandement du front. Les responsables de ces unités spéciales dépendaient directement de Beria et de Staline et non de la hiérarchie militaire normale.

-

Narodnyï Komissariat Vnoutrennykh Diél (Commissariat du peuple aux Affaires intérieures). Le NKVD remplace en 1934 le GPU [*]. Cette police politique sera chargée de la sécurité de l'Etat jusqu'en 1946. Elle a à son actif les grandes purges ordonnées par Staline et les déportations massives vers les camps de travail.

[*] voir ce terme.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Des "aveux spontanés" ? de Francis Deleu le lundi 26 octobre 2009 à 18h28

Bonsoir,

Dans mon vieux manuel scolaire, "Le Monde contemporain" de la fin des années 50, entre la description des remarquables succès économiques et sociaux de l'Union soviétique s'opposant à la crise économique, sociale... aux Etats-Unis et en Europe occidentale, il est tout de même fait mention de la crise intérieure et de la répression des années 36-38 qui accompagnent cette évolution en URSS. A propos des procès de Moscou (9 lignes), les auteurs du manuel s'étonne de la complaisance avec laquelle les accusés font des aveux.
Un début de réponse par Robert Conquest, La Grande Terreur, éditions Stock, 1970 :

Staline jugea que le moment était venu d'entamer des négociations politiques avec Zinoviev et Kamenev. Yejov [1] leur présenta, comme émanant du Comité central, l'ordre de "désarmer de façon à s'interdire désormais tout espoir d'engager une nouvelle lutte contre le Parti". S'ils refusaient de se soumettre, ils seraient jugés à huis clos par un tribunal militaire et tous les membres de l'opposition, y compris les milliers de prisonniers politiques enfermés dans les camps, seraient exécutés sans pitié.
Zinoviev refusa de capituler. La même démarche entreprise auprès de Kamenev fut tout aussi infructueuse bien que Yejov l'ait directement menacé de faire fusiller son fils s'il ne cédait pas.

Les méthodes d'interrogatoire se durcirent. Malgré la chaleur, Yagoda [2] fit allumer le chauffage dans les cellules. L'état de santé de Zinoviev était inquiétant et Kamenev commençait à faiblir. Il tremblait pour son fils dont l'arrestation avait été ordonnée devant lui. En juillet à la suite d'un interrogatoire qui dura toute la nuit Zinoviev demanda à s'entretenir avec Kamenev. Après s'être concertés, ils consentirent à confesser publiquement leurs erreurs, à la condition qu'en présence de tous les membres du Politburo, Staline confirmât sa promesse de ne faire exécuter ni leurs partisans ni eux-mêmes.
Cette condition fut acceptée. (...)
Désormais, Staline avait tous les atouts en main; le procès pouvait commencer. La soumission de Zinoviev et de Kamenev inciterait les personnalités politiques de moindre importance à cesser toute résistance puisque leurs aînés avaient accepté le marché que Staline leur avait proposé.(...)

Dans l'ensemble, le procès avait été une victoire pour Staline. Les communistes et le peuple russe ne pouvaient rien objecter à la version qu'il avait donnée de l'affaire et le monde extérieur dont il avait autorisé les représentants à en vérifier le bien-fondé, n'avait pas l'air de la juger, au départ comme une histoire inventée de toutes pièces. Il est certain cependant que les confessions avaient créé une sensation générale de malaise mais, en admettant qu'elles aient été obtenues par des procédés injustifiables, le fait ne prouvait pas qu'elles étaient fausses. En réalité, on pouvait difficilement croire à la parfaite innocence d'individus qui s'accusaient de tous les forfaits. Ainsi, la méthode de la confession se justifiait sur le plan politique.
Bien cordialement,
Francis.

[1] Nicolaï Yejov : Commissaire du peuple à l'intérieur, Commissaire général à la sécurité d'Etat soit directeur du NKVD (police politique) de 1936 à 1938.

[2] Yagoda, prédécesseur de Yejov à la tête du NKVD (juillet 1934 à septembre 1936). Considéré comme trop faible, il sera remplacé par son adjoint Yejov qui ,sur ordre de Staline, le fera arrêter et fusiller en 1938.

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