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Alias Caracalla - Daniel Cordier
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Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Brossolette (Pierre) - Résistance (France)
-

Compagnon de la Libération - Biographie


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Frenay (Henri) - Résistance (France)
-

Fondateur de "Combat" premier mouvement de Résistance en Zone Sud.
Compagnon de la Libération - Biographie


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Article : "L'ÉCRITURE DE L'HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE" de Laurent Laloup le lundi 15 juin 2009 à 19h32



page 838 :


Sans que ses initiateurs divers et variés y fussent pour quoi que ce soit. « le réexamen de la Résistance parut dériver vers une conception soupçon­neuse de tout et de presque tous1 ». Après qu'Henri Frenay eût ouvert la boîte de Pandore en accusant Jean Moulin d'avoir été un communiste camou­flé et d'avoir agi comme tel (L'Énigme Jean Moulin, 1977), on incrimina pêle-mêle la Résistance ou certaines de ses composantes pour n'avoir pas cherché à faire obstacle aux déportations raciales, pour avoir nourri quelque indulgence à l'endroit de Vichy, pour avoir occulté l'apport de la droite dans ses rangs, pour avoir épuré à tour de bras et de façon sanglante (antienne distillée dès les lendemains de la Libération mais qui prit des couleurs), etc. Ces dérives, teintées d'anachronismes ou d'arrière-pensées idéologiques, eurent notamment pour effet de pousser l'ancien secrétaire de Jean Moulin. Daniel Cordier, à entreprendre, dans une démarche « à la fois iconoclaste et pétrie de fidélité », de réhabiliter la mémoire de son patron en Résistance. Dans la mesure où il prit pour règle de s'appuyer exclusivement sur les archives écrites, c'est par un curieux renversement des choses à un acteur mué en historien qu'il revint de sonner la charge contre une vision suspectée de faire trop grand cas des témoignages. Mais en ne laissant à personne le soin de retracer la biographie de Jean Moulin, Cordier tablait sur les archives dont il était détenteur et qu'il estimait pouvoir décrypter mieux que quiconque en raison de la connaissance intime qu'il avait acquise de la clandestinité. L'acteur se faisait donc historien en excipant de sa qualité première. En faisant siennes les méthodes des historiens, il n'abdiquait donc pas sa condi­tion d'acteur. On le vit clairement quand parut en 1999 Jean Moulin : la république des catacombes, synthèse de ses recherches. Entreprenant de démêler l'écheveau des arrestations de Caluire du 21 juin 1943, il avertis­sait : « Parmi les différents témoignages d'un même acteur, j'ai adopté la version qui me semblait le plus plausible selon ma propre expérience de la Résistance. Nous avions en commun une manière d'être, une façon de vivre les problèmes de la clandestinité qui m'ont guidé dans le choix de telle ou telle version. »
Plus intéressante encore était la mise en scène de l'opposition entre Pierre Brossolette et Jean Moulin, une des clés de l'ouvrage. Tout en saluant Bros-solette entré dans la mort délibérément pour ne pas parler, Cordier en dressait un portrait très négatif. Dans la tension entre la rigueur corsetée de l'historien et la fougue de l'acteur, qui courait à travers tout son travail, résidait le trait le plus singulier d'une démarche située au confluent de l'histoire et de la mémoire. Il ne fut, au reste, pas seul de la catégorie des acteurs-témoins-historiens à continuer à apporter sa pierre à l'historiographie de la Résistance. Ainsi, en 1996, Jean-Louis Crémieux-Brilhac capitalisait une précieuse expérience et de patientes recherches avec un ouvrage de premier ordre consacré à la France libre."


Cordialement
Laurent

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