Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Ils partiront dans l'ivresse - Lucie Aubrac
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Aubrac (Lucie) - Résistance (France)
-

(1912- ) née Lucie Bernard.
Lucie Aubrac contribue avec son mari Raymond Aubrac à créer le mouvement "Libération-Sud". Le 21 octobre 1943, à la tête d'un groupe franc, elle libère son mari tombé, le 21 juin auparavant, entre les mains de la Gestapo lors de la réunion de Caluire.


Aubrac (Raymond) - Résistance (France)
-

(1914- ). Raymond Aubrac, de sensibilité proche des communistes, entre très tôt dans la résistance aux côtés d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie avec lequel il participe, en région lyonnaise, à la création du mouvement "Libération-Sud" dont il devient le chef de la branche paramilitaire.
Arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, avec Jean Moulin notamment, il sera libéré le 21 octobre suivant par un groupe franc dirigé par sa femme Lucie. A Alger, membre de l'Assemblée consultative provisoire, il est nommé par le général de Gaulle, commissaire de la République pour la région de Marseille (1944-1945) où il est, entre autres, chargé de l'épuration.
Il s'oppose à la guerre d'Indochine et participe aux négociations secrètes avec Hô-Chi-Minh.


Hardy (René) - Résistance (France)
-

Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).

Dans ce texte :

Un pari impossible de René CLAUDE le mardi 08 octobre 2002 à 23h56

Bonsoir/Bonjour,

Pour revenir sur le film de Berri tiré des mémoires de Lucie Aubrac, j'ai les mêmes réserves que pour le "Moulin" de Franck et Boisset : le réalisateur est obligé de réduire et de compresser 3 années intenses de la vie de personnages devenus des mythes (c'est un autre débat) pour en tirer un film de 120 min env. En plus, il faut que le produit séduise le grand public en salle ou à la télé...! Selon moi, c'est un pari impossible à tenir. Là dessus viennent se greffer les questions légitimes que ne manqueront pas de soulever les historiens et les journalistes informés (il en reste !). Dans les deux films, les scénaristes ont avoué avoir fait subir quelques torsions à la vérité historique. Mais alors pourquoi ne pas avoir opté pour des personnages complètement fictifs dans le cadre des années noires ? Les réflexions sur le sacrifice, la trahison et l'engagement auraient tout aussi bien pu être illustrées avec des personnages inventés.L'exemple qui me vient est encore "l'Armée de Ombres" de Melville.Les chercheurs et tous ceux qui essaient de suivre l'actualité éditoriale sur l'année 43 de la Résistance ont bien le droit de réagir à la vision de certaines scènes inventées que le réalisateur colle tant bien que mal sur une trame véridique... Le procédé est selon moi un peu douteux. Voir par exemple un Auteuil/Aubrac faire sauter un train de la Wehrmacht dans les premiers plans du film de Berri a de quoi laisser dubitatif quant au sérieux de l'entreprise...! Je crois que même René Hardy durant ses mois dans la résistance-fer n'a pas exécuté en personne des actions de ce type.
Il faut l'avouer, les noms de Moulin et des Aubrac attirent les producteurs qui acceptent de monter un financement sur leur popularité au détriment de la rigueur historique.
Je suis persuadé qu'un bon documentaire critique reste encore le meilleur support pour espérer toucher le plus grand nombre de (télé)spectateurs.

Amicalement,

René Claude

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.05 s  3 requêtes