le Glossaire de Francis a trouvé : Barbarossa - Allemagne nazie |
- | Nom de code de l'attaque allemande lancée contre l'URSS le 22 juin 1941.
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- | Le webslave après un repas de spaghetti ?
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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PG - Prisonnier de guerre |
Dans ce texte : d'autant plus... de 13emeDBLE le jeudi 05 mars 2009 à 14h51
que la mortalité dans les camps de prisonniers n'est pas uniforme tout au long de la guerre.
La sur-mortalité des PG soviétiques est évidente, et assumée pour atteindre au début de Barbarossa des proportions tout bonnement effrayantes.
En effet, le décompte listé par Ollivier me paraît devoir être affiné, en tenant compte notamment des PG soviétiques présents en décembre 41 (et l'on va découvrir un écart énorme avec les prisonniers déclarés).
Je ne pense pas que le chiffre de 3,3 millions soit bon, mais en revanche, qu'il y ait eu une "sur-mortalité" des PG soviétique est indubitable, et n'a rien à voir avec les prétendues excuses "logistiques".
Le traitement des PG soviétiques est parfaitement encadré, et les conditions atroces de transfert et de détention découlent directement d'instructions données au plus haut niveau, et appliquées rigoureusement. D'ailleurs, les moyens logistiques pour évacuer blessés et prisonniers sont les mêmes que ceux nécessaires pour amener renfort et ravitaillement au front... en sens inverse ! Il n'y a pas de concurrence entre les deux, sauf contexte géographique particulier.
Par conséquent, l'excuse de la nécessité de ne pas ralentir l'avance ne tient pas si l'on compare les ratios km parcours / prisonniers capturés entre la campagne de 1940 et celle de 1941.
La Wehrmacht n'a absolument pas été "dépassée" par l'ampleur des prisonniers capturés (comme par exemple l'armée japonaise à Bataan), mais avait pour ordre de les faire disparaître par tous moyens.
Ce ratio de mortalité va s'estomper ensuite, au fur et à mesure d'une part de la réduction du nombre de PG (même s'il y aura encore des PG soviétiques en 44 voire au début 45, ce que l'on oublie trop souvent), et d'autre part de la naissance d'autres besoins (industrie, forces combattantes...).
Bref, la position qui est de dire : "comme toujours on réduit les exactions Alliées et on augmente les exactions nazies" ne tient pas en ce qui concerne la surmortalité des PG soviétiques.
En revanche, que les allemands aient fait moins de prisonniers que ce que leur propagande a proclamé en 41, c'est fortement probable...
Il n'en demeure pas moins que l'on est dans des ordres de grandeur (millionS de victimes) que les pseudo-exactions alliées n'atteindront jamais. C'est la conséquence des différences fondamentales entre des phénomènes un peu trop rapidement mis sur le même niveau : excès isolés vite réprimés d'un coté - action tolérée voire suscitée au plus haut niveau de l'autre...
Après, pour être cynique, le décompte macabre relève de l'anecdote.
CM *** / *** |