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Piotr Grigorenko MEMOIRES - Piotr Grigorenko
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Barbarossa - Allemagne nazie
-

Nom de code de l'attaque allemande lancée contre l'URSS le 22 juin 1941.

-

Le webslave après un repas de spaghetti ?


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


DZ - Drop Zone
-

Zone de parachutage.

Dans ce texte :

Et bien... il y avait longtemps ! de 13emeDBLE le mercredi 20 août 2008 à 23h44

Que je n'avais été "pris" de front comme cela !

Outre que je dois bien humblement avouer que je ne me rappelle plus exactement le débat.

Il s'agit manifestement d'un message qui était une réponse et qui est resservi totalement sorti de son contexte. Et ce procédé, même avec toutes les précautions oratoires d'un débatteur expérimenté du genre "en général j'aime bien ce que vous faites mais là...", reste ce qu'il est...

Sur le fond, n'étant ni physicien, ni ingénieur en armement (dois-je aussi avouer qu'en 1941 je n'étais pas né, Commissar ? ;-)))), je m'en tiendrais à ce que j'ai pu lire dans des sources qui me sont apparues de prime abord sérieuses :

- sur la fiabilité des T-34 : j'ai tiré mes observations d'un (petit) ouvrage de Robert Michulec & Miroslaw Zientarzewski "T-34, Mythical weapon" paru en 2007 aux éditions Air Connection & Armagedon (association de deux éditeurs différents).

Dans cet ouvrage de 520 pages, que je m'en suis allé quérir dans ma modeste bibliothèque, afin d'en savoir plus sur la fiabilité de ce tank légendaire (dont les deux prototypes finaux sont construits, après un processus d'une longueur importante, en janvier et février 1940, pour une production en série définitivement lancée le 7 juin 1940 par le SNK - Soviet Narodnikh Commissarov - d'abord à l'usine 182, ordre N° 976-368).
Le problème est que la motorisation est encore loin d'être satisfaisante à cette date (les moteurs V-2 produits à compter du 5 juin 1940 par l'usine 75, ne peuvent assurer qu'une durée de vie de 100 heures, durée qui sera allongée à 150h au printemps 1941 grâce aux améliorations et au travail acharné de la KhDZ - Kharkovskiy Dizelniy Zavod (Usine des moteurs diesel de Kharkov). Et encore il s'agit de durées théoriques, car la pratique va être gravement handicapée par un facteur essentiel : le facteur humain.

Les troupes percevant ce tank sont loin d'être suffisamment entraînées pour le manipuler de manière à améliorer sa fiabilité (en effet, au-delà de la fiabilité théorique, c'est avant tout une question d'entraînement...). Votre comparaison avec les premières versions du Panzer V ou VI sont toute à fait pertinente, à un détail, nous évoquions (de mémoire, vous me corrigerez si ce n'est pas le cas), l'hypothèse d'une attaque préventive de l'Allemagne par le Reich en 1941 (voire en 1942). A cette date, les Panzers sont essentiellement des vieux Pz II, III et IV, que leurs équipages expérimentés ont "bien en main", s'agissant de modèles éprouvés et constamment améliorés...

Donc le décalage de fiabilité me semble évident (sans nécessairement se lancer dans des formules mathématiques complexes, avec dérivés.. que je vous laisse volontiers).

- les optiques des tanks soviétiques : jugées désastreuses, y compris par les russes eux-mêmes, qui préciseront que c'est la seule chose qu'ils préfèrent dans les tanks fournis par le Prêt-Bail (avec le confort de l'équipage). je cite l'ouvrage précité (page 130) "the crew was almost blind and deaf, and the observation slits were too small, while the optical equipment was of poor quality. (je passe il s'agit de la radio...) A similar situation existed with observation equipment (the TOD-6, TOD-7, and also the PT-6 and PT-7) (nota bene : les instruments en "6" sont pour le 76,2mm L11, et les "7" sont pour le F34). Certainly, they were fitted in every tank, but their quality was worse than their counterparts in the German tanks."

Je ne crois pas qu'il soit utile de traduire... Je ne parle pas des données théoriques observées lors de tests dans les polygones de tir, mais de la pratique des combattants, cela me semble le plus important, non ?

- le pilotage des KV-1 : je ne vais pas citer l'excellent article en deux parties dans la revue Trucks & tanks sur le sujet (les vitesses se changent au marteau...).

Pour revenir au T-34, j'ai découvert que les premières versions étaient tout aussi épuisantes à conduire (mauvaise ventilation, dureté des commandes), et que les pilotes ne parvenaient pas en opération à rester plus de 3 heures sur leur siège, même avec le traditionnel "100 grams" (le verre de vodka), précise ce document appelé "T-34 : Put k pobyede". C'est ainsi que sur le papier , un déplacement en colonne de marche à une vitesse moyenne de 20-25 km de 300 km durait entre 36 et 48 heures (repos des conducteurs, révisions des moteurs, et maitien de l'ordre de marche, sans radio et sans entraînement, ce n'est pas évident...).

Bref tout cela pour dire, que ce ne sont pas exactement là des éléments laissant penser que l'Armée Rouge de 1940 avait un "agenda caché" purement offensif.

Vu sous cet angle, et en replaçant dans son contexte mes propos, j'avoue avoir du mal à comprendre le sens de vos contradictions systématiques (ou tentatives, car je suis d'accord sur certains poinst avec vous...).

Donc j'en reste pour l'instant à une incrédulité pérenne quant à la théorie du "brise-glace" selon laquelle Hitler aurait devancé Staline. Outre son aspect légitimant de Barbarossa (qui reste une agression caractérisée quelque soit l'opinion que l'on peut avoir vis à vis de l'URSS de Staline), c'est surtout son aspect absolument pas confirmé dans les faits qui me gêne...

En clair, je trouve curieux que l'on me demande de démontrer que l'Armée Rouge était en 1941 dans une posture de défense stratégique, alors que ce serait plutôt à ceux qui invoque le contraire de le démontrer avec des preuves claires et concodrantes.

Cordialement,

CM

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