le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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AK - Armeekorps - Allemagne |
AK - Armia Krajowa - Pologne |
- | L'Armia Krajowa - Armée de l'intérieur - fut le principal mouvement de résistance polonais sous l'occupation allemande. L'AK se distinguera particulièrement en lançant l'insurrection de Varsovie, en août 1944, son action la plus connue.
- Sur Wikipedia, l'historique de l'AK :
- Infos supplémentaires :
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Dans ce texte : "Constat" de G.P. le vendredi 04 juillet 2008 à 11h32Bonjour,
... pour moi, aller au delà du "Stop" de Moscou est du domaine du "What if", comme par exemple savoir si Rokossowski avait les moyens logistiques de poursuivre les directives du 4 juillet. A partir du 28, 29, 30 et 31, les Allemands se repositionnent rive gauche, au sud, avec d'importants mouvements de troupes se réalisant sans aucune menace. Le fameux axe, capital, : Radom-Varsovie est à un jet de cailloux de la tête de pont de Magnuszew ....... et moi, le "What if", je n'aime pas.
Juillet est effectivement la pleine période des myrtilles et des girolles. Je disais ça, car, il faut savoir que l'approvisionnement alimentaire de l'Armée Rouge en Pologne était à la charge des paysans polonais (paragraphe du "Manifeste de Juillet" signé le 22 à Lublin).
Reste donc la question principale : l'état offensif de la 8 AG à Magnuszew le 27/28/juillet et les capacités défensives allemandes en face, en ajoutant les renforts de Koniew venant du sud. Et là, on retombe sur les sources, bien souvent "orientées". Si l'on prend la "bible" de 1965 - "Histoire de la grande lutte nationale de l'Union Soviétique 1941-1945", 6 tomes, 6000 pages de l'Institut Marxou-Lenimachin - la fin juillet du 1 front bielorusse est traitée en 7 lignes avec toujours la même rengaine : réorganisation des unités. Bien !. Mais dans ce même paragraphe , on nous donne les noms de deux soldats soviétiques ayant été nommés "Héros de l'Union Soviétique" pour leurs résultats durant des combats de chars à Magnuszew. Ca colle pas vraiment. Donc, faut mixer. Certains disent que Rokossowski manquait d'essence, ce qui est peut être vrai pour certaines unites, mais cela n'est pas rédhibitoire dans sa volonté - et ses moyens réels - d'encercler Varsovie. Le 26, sur la Vistule, on trouve ces gros pontons métalliques au premier échelon. Et si une armée se trimballe avec ce matériel lourd de franchissement, alors qu'il n'y a qu'une seule utilisation possible, la Vistule, cela prouve qu'elle poursuit un plan de marche déterminé.
Effectivement, une unité peut être stoppée dans un secteur particulier, mais c'est tout le front qui "cale" et certaines reviennent même en arriére (Pulawy). Le plan-projet d'activité du 8.8.44 tend à montrer que Rokossowski veut poursuivre son avancée. Il a ravitaillé pendant cette semaine et veut repartir en sachant qu'il faut profiter du vide allemand (son incroyable vitesse de progression (j'ai toutes les stats), à l'est de la Vistule prouve qu'il n'a pas eu beaucoup de casse. On peut reprendre les % des KIA des 1AWP et 2AWP, toujours en premiére ligne.
Pour bien faire, faudrait que je dessine une carte avec les allemands, les soviétiques et les polonais de l'intérieur AK et AG. On verra ça cet hiver, car en ce moment, ouverture des hostilités avec les sandres, girolles et autres cépes aux grandes antennes rouges - Merci Tchernobyl.
Bonne journée. *** / *** |