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Service secret - Georges A. GROUSSARD
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Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Cagoule
-

Sobriquet du CSAR (Comité Secret d'Action Révolutionnaire) (voir ce terme), mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février 1934, par les déçus de l'Action Française.


Canaris (Amiral) - Allemagne nazie
-

(1887-1945) Brillant officier de marine pendant la Première guerre mondiale, l'amiral Wilhem Canaris est nommé chef de l'Abwehr, en 1935, en même temps que contre-amiral. Canaris adopte dès 1940 une attitude hostile à l'égard d'Hitler et du nazisme. Fut-il un véritable espion ou un allié secret? Sans pouvoir le préciser avec certitude, on peut toutefois affirmer qu'il joua un rôle politique important pendant la guerre, grâce à ses multiples contacts secrets avec l'étranger. Après l'attentat manqué contre Hitler en juillet 44, il sera arrêté comme comploteur et pendu en avril 1945, peu avant la fin de la guerre.


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


GP
-

Honorable (et remarquable) Ldégiste du bord de la Vistule.


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


Paillole (Colonel) - France
-

Fondateur des TR (Travaux Ruraux), puis directeur de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux)à Alger de 43 à 44, puis à Paris, chef du service de contre-espionnage en 44-45.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


CSAR - Comité Secret d'Action Révolutionnaire
-

Mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février, par les déçus de l'Action Française. Avec à sa tête, Eugène Deloncle, le mouvement, très influent dans les milieux militaires, se veut royaliste mais surtout anti-républicain et anti-bolchevique. L'organisation sera responsable de nombreux assassinats dont ceux des frères Rosselli (militants anti-fascistes italiens) et celui de Marx Dormoy.

Lors de sa création le mouvement s'appelait l'OSARN (Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire Nationale). Souhaitant donner une vocation internationale au mouvement, Eugène Deloncle supprima le "N". Par un aléa le l'Histoire l' OSAR devint CSAR... le "O" ayant été recopié en "C" par les services de police. C'est le CSAR que l'Histoire retiendra. Par ailleurs le CSAR est mieux connu sous son sobriquet "La Cagoule".

Dans ce texte :

Une mine de renseignements sur les activistes du CSAR : de René CLAUDE le mardi 25 mars 2003 à 22h06

Bonsoir/Bonjour,

Quitte à me répéter, je constate une fois encore que "Vies et morts de Jean Moulin" est une véritable mine de renseignements sur les activités clandestines du Comité Secret d'Action Révolutionnaire, le CSAR, plus connu sous le nom de "Cagoule".
Dans un chap. intitulé "La 17e équipe contre Pierre Cot", l'enquêteur rapporte que "le 10 juin 1936, la police effectue une perquisition au siège du PNRS, l'organisation des dissidents de la "17e équipe".Elle y découvre des plans des divers quartiers quartiers de Paris portant l'indication des ministères, des ambassades, des casernes de pompiers, des postes de police. Ces papiers ne laissent planer aucun doute sur les intentions de DELONCLE, CORREZE et FILLIOL. Le CSAR, qui sera baptisé ensuite "Cagoule" par le royaliste Pujo qui détestait ces "dissidents" regroupe une nébuleuse de groupuscules plus ou moins importants comme le Centre d'information et de coopération nationale et sociale, l'Union des enfants d'Auvergne, les Chevaliers du Glaive dirigés par Joseph DARNAND, etc. Tous les membres sont tenus au secret absolu. Y déroger signifie la mort.(...) Des groupes de combat sont armés. DELONCLE complète son organisation clandestine par un paravent légal, une association déclarée à la préfecture de police : l'Union des comités d'action défensive (UCAD), présidée par le général DUSSEIGNEUR, personnalité emblématique de l'armée de l'Air. Cette association a pignon sur rue et son objectif est de regrouper à leur insu les milieux nationaux et les militaires derrière la Cagoule.(...) elle se propose :"1) de montrer les conséquences qu'aurait l'installation du bolchévisme en France; 2) de s'efforcer de combattre la confiance trop absolue en un développement sans frein de la démocratie - dont la limite géométrique est le communisme (?!?); 3) d'étudier les axes d'attaque probables des communistes et leurs objectifs successifs."
L'UCAD est si bien intégrée au système DELONCLE qu'en cas d'absence du général DUSSEIGNEUR, c'est celui-là qui en devient automatiquement le patron.
(...) L'argent n'a jamais constitué un problème pour les cagoulards. Un partie du grand patronat, violemment hostile au Front populaire, effrayée par les grèves et les manifestations ouvrières, se montre on ne peut plus généreuse envers la Cagoule. (...) Elle va tout mettre en oeuvre pour empêcher d'aboutir le projet de pacte militaire franco-soviétique qui constituait alors, aux yeux de la gauche, la seule chance de faire barrage à Hitler et d'empêcher la guerre. A ce titre, la Cagoule va se trouver en permanence en butte à Pierre COT, l'homme politique qui est le plus ardent défenseur du pacte.
(...) L'attitude des cagoulards et autres nationaux recèle néanmoins une importante contradiction : par ricochet, ils se retrouvent alliés de leurs principaux ennemis, les Allemands. Le réflexe idéologique - la peur du bolchévisme - devient chez eux plus puissant que le réflexe national."

On peut aussi ajouter que la Cagoule avait à ce moment-là un puissant protecteur, le maréchal FRANCHET D'ESPEREY.

C'est FILLIOL qui exécuta les frères ROSSELLI en juin 1937, un "contrat" rempli pour le compte de Mussolini. Jehan de CASTELLANE, ami de Pierre de BENOUVILLE et adjoint de FILLIOL à la "17e section", était informé du projet d'assassinat des réfugiés politiques antifascistes.
Le commandant PAILLOLE aboutit à la conclusion de son enquête en affirmant que "La Cagoule a été largement sous-tendue, financée, armée par l'OVRA, organisation proche du Duce et des services spéciaux italiens qui aidait les fascistes en Europe et traquait leurs adversaires, avec pour objectif de participer à la déstabilisation du régime républicain en France.(...) La Cagoule avait des contacts avec l'OVRA, le SIM (service de rens.italien) et l'Abwehr de Canaris...".
P.173-175 et 185.

Pour répondre à Francis, Loustenau-Lacau et Groussard furent bien membres actifs de la Cagoule; ils se heurtèrent à Laval fin 1940 et après le mini putsch des Groupes de Protection GP) de Groussard qui arrêtèrent Laval au nom du Maréchal - une obéissance totale au vieillard qui fut le signe d'une continuité assez extraordinaire dans l'aveuglement idéologique ! Ils se sont toujours trompés en ce qui concerne les vrais ennemis du pays, en 1936 comme en 1938 et à la fin 1940 encore où ils semblent ne pas comprendre le rôle attribué par Hitler à Pétain...
On voit que l'influence "cagoularde" dans les milieux civils mais surtout militaires fut assez profonde avant-guerre pour que de nombreux officiers acceptent la politique de Vichy et considèrent de Gaulle et la France libre comme des dissidents et des éléments anti-nationaux entourés de juifs et de communistes, préférant pour ceux d'entre eux qui entreront en résistance, travailler pour les Anglais. Les autres, Deloncle en tête, rejoindront la collaboration.

Cordialement,

René Claude

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