le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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Dans ce texte : Aux frontières de la Seconde guerre mondiale de René CLAUDE le samedi 01 mars 2008 à 10h35
Les éditions Alphil publient Une histoire de la frontière neuchâteloise durant la seconde guerre mondiale. Administration et politique face aux réfugiés, les Verrières (1939-1945)
Présentation de l'essai :
Durant la seconde guerre mondiale, la Suisse, épargnée des affres de la guerre, devient un lieu de refuge pour de nombreux persécutés. Des réfugiés, civils et militaires de tous horizons, se présentent alors à ses portes entre 1939 et 1945. Dans ce contexte, comment le canton de Neuchâtel, qui partage alors sa frontière avec la France occupée, a-t-il répondu au défi humanitaire que lui posait l’arrivée de ces réfugiés ? Pour répondre à cette question, l’auteur s’attache à décrire les forces en présence liées à la surveillance de la frontière. Puis, année après année, il retrace l’évolution des règles et surtout des pratiques régissant alors l’accueil et le refoulement des réfugiés : normes mises en place par la Confédération, l’armée, mais aussi par le canton. Si l’attitude des autorités cantonales trouve une bonne place dans ce livre, le récit n’en oublie pas pour autant les réfugiés, population dont il cherche à dessiner les contours. Leur provenance, les premières arrivées, leur nombre et leur sort, les refoulements pratiqués alors et leur ampleur, ont été patiemment reconstitués. Et c’est ici qu’intervient le village des Verrières, dont la situation géographique particulière sur la frontière lui a conféré, tout au long de la guerre, une place particulière. Rappelons que c’est aux Verrières qu’après les victoires allemandes, Himmler en personne, entouré de ses collaborateurs, est venu narguer la Suisse le 15 juillet 1940.
Un essai de Philippe Hebeisen.
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