 La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Loi du 9 août 1944 et destruction des archives compromettantes de Francis Deleu le mercredi 17 octobre 2007 à 13h20
Bonjour,
A la Libération, comme il était urgent de rétablir l'égalité des droits entre tous les citoyens, la loi du 9 août 1944 constata la nullité de tous les actes établissant une discrimination quelconque fondée sur la qualité de juif.
Ce fut l'occasion pour quelques administrations de se débarrasser, en toute légalité, de documents compromettants. Pas toutes les administrations puisque une circulaire d'Edouard Depreux, ministre de l'Intérieur, datée du 6 décembre 1946, adressé aux préfets, leur rappelle le texte de la loi du 9 août 1944 et précise : Conformément à l'esprit de la loi du 9 août 1944 portant rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire métropolitain, il ne doit plus subsister de traces de la législation d'exception instituée sous l'Occupation, et tous les documents fondés sur la qualité de Juifs doivent être détruits. Des directives similaires furent adressées aux services et organismes semi-publics et privés.
Et c'est ainsi que les preuves des forfaits de Vichy, les traces de la complicité sinon de la soumission des fonctionnaires, des policiers, ... disparaîtront à tout jamais. Pas toutes le archives ! Au moment de la Libération, quelques archives furent entassées et fourrées à la hâte dans quelques recoins de "caves humides" où elles furent oubliées. Soulignons cependant que quelques administrateurs furent soucieux de conserver intactes les traces d'un passé douloureux.
Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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