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Auschwitz vu par les SS - Collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


KL - Konzentrationslager - Allemagne nazie
-

Camp de concentration.
KL est souvent suivi de la lettre initiale du nom d'un camp. Par exemple KLM : Konzentrationlager Mauthausen.
KL ou KZ : Dans la nomenclature nazie, les camps de concentration étaient indistinctement désignés par les lettres KL ou KZ.


RSHA - Reichssicherheitshauptamt - Allemagne nazie
-

Office Central de la Sécurité du Reich créé en 1939 avec à sa tête Reinhard Heydrich. Après l'assassinat de Heydrich par la Résistance tchèque à Prague, le 8 juin 1942, le poste est confié à Ernst Kaltenbrunner.
Le RSHA comprend 7 divisions (Amt - Ämter au pluriel):
- Amt I : Service du personnel pour l'ensemble du RSHA.
- Amt II : Questions administratives, économiques et droit.
- Amt III : Inland SD (Sicherheitsdienst) - Service de renseignement et de sécurité intérieure.
- Amt IV : Gestapo - Recherche des adversaires du régime et répression.
- Amt V : Kripo - Police criminelle
- Amt VI : Ausland SD (Sicherheitsdienst)- Service de renseignement et de sécurité à l'étranger.
- Amt VII : Documentation, études et recherches idéologiques.

Dans ce texte :

Datation de Nicolas Bernard le samedi 22 septembre 2007 à 23h15

Höss a formulé un témoignage similaire à Nuremberg, en 1946, et datait son entretien avec Himmler à la même époque, à savoir l'été 1941.

Toutefois, plusieurs éléments sont de nature à établir que l'ancien commandant d'Auschwitz s'est trompé de quelques mois, et que cette conversation a tenu place en 1942.

Premièrement, les informations que lui communiquent Himmler (insuffisance des sites d'extermination du Gouvernement général, mis sur pied à la fin de 1941 et au début de 1942) et Eichmann (précédent constitué par les camions à gaz, entrés en service en décembre 1941) ne peuvent intéresser que la période du premier semestre 1942.

Deuxièmement, les directives communiquées par Eichmann s'agissant de l'ordre des déportations traduit, de toute évidence, les conclusions de la conférence de Wannsee.

Troisièmement, Höss mentionne dans ses Mémoires qu'à la suite de l'ordre de Himmler, il effectuera une visite des camps de Treblinka, Belzec et Sobibor pour tirer les leçons des premières expériences de gazage industriel et de crémation massive. De tels camps n'existaient pas à l'été 1941.

Quatrièmement, ce n'est qu'au premier semestre 1942 que Höss bricole les premières chambres à gaz permanentes pour les Juifs, en attendant les grands travaux projetés au mois d'août et devant aboutir à l'édification d'un plus grand complexe de mise à mort l'année suivante.

Bref, Höss, dont la mémoire est aussi précise s'agissant des modalités de son "travail" que lacunaire s'agissant de la chronologie, se trompe certainement d'une année. La réunion a tout aussi bien pu survenir début 1942, peu avant l'arrivée des premiers convois de Juifs polonais, slovaques et français en mars, qu'en juin de cette même année, avant les premières arrivées massives en provenance de Hollande et de France. A titre personnel, j'hésite entre les deux, même si j'aurais tendance à privilégier la première hypothèse.

Petite étrangeté, et à ma connaissance la chose n'a jamais été soulignée par les spécialistes du dossier, c'est Himmler qui prend contact avec Höss, pas Heydrich, alors que c'était ce dernier qui, au cours de l'été 1941, était en charge de résoudre la "question juive". Höss ne fait nulle mention du rôle de Heydrich dans le développement de Birkenau, ce qui tendrait à indiquer que la rencontre entre le Reichsführer et son fidèle commandant de K.L. est intervenue après la mise hors-course du patron du R.S.H.A. Il est également vrai que Heydrich, début 1942, avait perdu toute autorité sur l'administration des camps, pour se préoccuper uniquement du répressif, ce qui aurait pu expliquer l'intervention personnelle de Himmler.

Bref, la réunion est certainement intervenue à partir de février, et avant le mois d'août 1942.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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