le Glossaire de Francis a trouvé : Alliance (Réseau) - Résistance (France) |
- | Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : A la recherche des archives volées par le IIIe Reich de René CLAUDE le mercredi 07 février 2007 à 12h34Parmi les recensements du dernier N° de L'Histoire, j'ai relevé celui consacré à une enquête qui semble passionnante :
La Mémoire spoliée. Les archives des Français, butin de guerre nazi puis soviétique de Sophie Cœuré, éd. Payot. (2007)
Le recensement : L’ouvrage de Sophie Cœuré tient du roman policier : « filer » les archives pillées par les nazis dès leur entrée dans Paris, le 14 juin 1940, jusqu’à leur retour en France ces dernières années. Car un « commando » avait été confié par le ministère des Affaires étrangères allemand au baron von Künsberg pour rechercher actes, documents, livres pouvant être utiles à la propagande. Les premiers pillages sont ciblés : papiers et bibliothèques de Léon Blum, Georges Mandel, Marc Bloch, des organisations juives comme l’Alliance israélite universelle, archives de la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA), de la Ligue des droits de l’homme, de la franc-maçonnerie, bibliothèques ukrainienne et polonaise…
S’y ajoutent à partir de 1942 les pillages sauvages de l’Action meuble qui consiste à vider systématiquement les appartements abandonnés par leurs occupants juifs, déportés ou cachés. Une partie de ces biens de papier fut récupérée après l’effondrement du IIIe Reich et rendue à leur propriétaire. Une autre fut confisquée par les Soviétiques, « trophées » qu’ils intégrèrent dans leurs archives ou bibliothèques ou dissimulèrent dans le bâtiment des « Archives spéciales », construit à cet effet. Au début des années 1990, ces papiers que l’on croyait perdus à jamais réapparurent. Leur retour fut l’objet de négociations. Certains documents – l’original du traité de Versailles par exemple – n’ont pas été retrouvés. Au-delà du récit des pérégrinations des archives et des livres, Sophie Cœuré invite à une réflexion sur le rôle politique des archives dans les régimes totalitaires, mais aussi sur la place qu’elles tiennent dans l’identité individuelle. Passionnant.
Encore un titre à lire... !
RC *** / *** |