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L'Armée des ombres - Jean-Pierre Melville
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Gaulliste - France libre
-

Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh


Moulin (Jean) - Résistance (France)
-

(Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988]
Compagnon de la Libération


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


OCM - Organisation Civile et Militaire - Résistance (France)
-

Mouvement de résistance en zone nord occupée, l'OCM voit le jour à Paris en décembre 1940. De tendance modérée pour ne pas dire conservatrice, le mouvement rassemble d'une part des officiers démobilisés et d'autre part des cadres civils issus de la Confédération des Travailleurs Intellectuels.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Une chronique bien tournée de René CLAUDE le jeudi 14 décembre 2006 à 14h30

Merci de ce lien que je vais mettre dans mes favoris: la chronique du film est remarquable.
Je relève :
Melville montre donc l’omniprésence de la présence allemande comme un sombre suaire recouvrant tout. L’occupation militaire est anonyme - aucun nom, même d’officier, n’est prononcé -, l’ennemi devient une entité globale. Mais les forces pétainistes ne sont pas oubliées, même si elles ne sont montrées que par touches - ainsi, les plans fugitifs du drapeau français flottant sur le camp d’internement, ou le coup d’œil sur l’affiche de propagande "Le Maréchal tient ses promesses". L’occupation est partout, et rejoint même les personnages dans les lieux où ils devraient se sentir plus libre - ceci est limpide en voyant le raccord entre la façade du siège de la Gestapo et le quartier général de la France Libre, et plus encore lorsque Gerbier s’apprête à quitter sa chambre londonienne - le fameux ultime coup d’œil melvillien à la pièce dont on sait qu’on ne la reverra jamais - et que l’on entend déjà les pas des SS dans la salle où Félix a été torturé. L’univers carcéral est partout pour les héros melvilliens.
A la sortie du film, Melville reçut de nombreux reproches. Certains l’accusèrent même d’avoir fait une œuvre dogmatique gaulliste. D’autres rirent lors de l’apparition du Général De Gaulle. Pourtant, L’Armée des Ombres n’a rien d’une œuvre militante : aucun parti ni section n’est cité, le seul communiste déclaré est le jeune électricien pour lequel Gerbier se prend d’affection, tout en le qualifiant d’«enfant perdu». Si d’autres ont reproché à Melville d’avoir appliqué ses codes du film de gangsters à L’Armée des Ombres, c’est pourtant l’originalité de ce traitement qui donne sa force à la représentation de la Résistance.

Et, plus loin :
L’autre force du film vient sans doute des comédiens. On le sait, Melville avait souvent des rapports conflictuels avec ceux-ci. Par exemple, il n’adressait plus la parole à Lino Ventura, et les deux hommes communiquaient seulement par assistants interposés, le réalisateur faisant tout pour agacer son interprète principal. Méthode contestable sans doute, pourtant le résultat est là : Lino Ventura n’a jamais été aussi bon que dans L’Armée des Ombres, où il est stupéfiant de colère rentrée. On pourrait en dire tout autant de la performance de Paul Meurisse, impeccable en statue du commandeur, transposition évidente - entre autres - de Jean Moulin.
Sur Meurisse-Moulin, je suis moins d'accord. Je trouve le personnage joué par Meurisse plus proche de certains "phosphorants" de Libération-Nord ou de l'OCM, mais ce n'est pas l'essentiel.
Quant à la "rêverie rétrospective", je suis un peu perplexe, même si il y a effectivement une dimension onirique dans cette œuvre... inépuisable à commenter.

RC

*** / ***

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