le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Pseudonyme de Jean Bruller (voir sous Bruller).
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Dans ce texte : piteuse attitude de arcole le lundi 04 décembre 2006 à 23h07
L'Espagne était une république, mais pas un état communiste, et n'était nullement en péril de l'être. Ce n'était pas comme vous le dites, la lutte du fascisme contre le communisme, mais une prise de pouvoir d'extrême droite contre une démocratie.
Franco, voulant tuer "le chien" l'a accusé d'avoir la rage.
Comme pour Vichy, c'était la revanche de la noblesse et du clergé contre le tiers état. Vieille histoire.
Menace communiste ou pas, c'était la guerre immorale d'une armée qui tirait sur le peuple dont elle était issue, c'étaient les officiers qui avaient en charge cette armée qui se retournaient contre le pays qu'ils étaient censé servir.
Ce fut le péché originel du franquisme. Il a évité l'antisémitisme, pour cause fâcheuse de pénurie de juifs dans la péninsule ibérique, mais... c'est le peuple espagnol tout entier qui est devenu le juif de son armée.
La guerre civile, du moins, ni Hitler ni Mussolini ne l'ont vraiment infligée à leur peuple.
Pour le fascisme français, à voir les exactions du Vercors et des Glières, l'implacable férocité antijuive, antigaulliste, anticommuniste, on peut se dire que l'implacable guerre civile, comme a dit Henri Amouroux, a connu un début... qui a eu son inévitable contre coup avec l'épuration sauvage de fin 1944.
Le pétainisme n'était le fantoche de personne; il a joué sa carte, en pleine connaissance de cause, pour façonner une autre France.
Ce qui explique encore la trouble fascination qu'il continue d'exercer sur ceux qui l'ont servi.
C'est même assez piteux de plaider la circonstance atténuante de la présence allemande.
Même pas assez courageux pour assumer leurs choix, les pauvres.
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