le Glossaire de Francis a trouvé : - | Sobriquet du CSAR (Comité Secret d'Action Révolutionnaire) (voir ce terme), mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février 1934, par les déçus de l'Action Française.
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Corvignolles (Réseaux) - France |
- | Dans les années 30, mouvement clandestin d'extrême-droite, anti-communiste et anti-parlementaire, animé par le commandant Georges Loustaunau-Lacau. Les réseaux "Corvignolles" recrutaient au sein de l'armée et envisageait de prendre le pouvoir à l'occasion d'un coup d'Etat, camouflé en recours à l'armée appelée à mater une insurrection communiste. Proches du CSAR (La Cagoule), les "Corvignolles" apportaient leur soutien logistique (fourniture d'armes) au CSAR au point d'être considérés comme la branche militaire du CSAR.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Service de Renseignements - SR - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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CSAR - Comité Secret d'Action Révolutionnaire |
- | Mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février, par les déçus de l'Action Française. Avec à sa tête, Eugène Deloncle, le mouvement, très influent dans les milieux militaires, se veut royaliste mais surtout anti-républicain et anti-bolchevique. L'organisation sera responsable de nombreux assassinats dont ceux des frères Rosselli (militants anti-fascistes italiens) et celui de Marx Dormoy.
Lors de sa création le mouvement s'appelait l'OSARN (Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire Nationale). Souhaitant donner une vocation internationale au mouvement, Eugène Deloncle supprima le "N". Par un aléa le l'Histoire l' OSAR devint CSAR... le "O" ayant été recopié en "C" par les services de police. C'est le CSAR que l'Histoire retiendra. Par ailleurs le CSAR est mieux connu sous son sobriquet "La Cagoule".
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OSARN - Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire Nationale |
- | Mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février, par les déçus de l'Action Française. Le mouvement est mieux connu sous CSAR ou "La Cagoule" (voir ces termes)
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PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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Dans ce texte : Des réseaux imbriqués ? de Francis Deleu le dimanche 27 août 2006 à 18h25Bonsoir Laurent, bonsoir à tou(te)s
L'OSARN, rebaptisé CSAR (Cagoule) voit le jour en février 1934 avec à sa tête Eugène Deloncle. Il est certain que la Cagoule entretient des relations étroites avec certains milieux militaires et patronaux. L'objectif avoué est la prise du pouvoir au moyen d'un putsch préparé par des groupes clandestins qui disposent d'armes modernes.
Le réseau "Corvignolles", service de renseignements anticommunistes, est créé par Loustaunau-Lacau en 1936 après la victoire électorale du Front Populaire. Les membres des "Corvignoles", des militaires en majorité, sont-ils issus de la Cagoule ? On sait que le gouvernement de Léon Blum effrayait la droite conservatrice et plus particulièrement l'Armée qui craignait de voir saper les fondements de l'institution militaire de la France. Rappelons aussi que Loustaunau-Lacau appartint à divers Etats-majors notamment ceux de Weygand, de Lyautey et surtout, pendant quatre ans (mars 34 à mars 38), à celui de Pétain.
Les "Corvignolles" une dissidence militaire d'anciens cagoulards ? Toujours est-il que les objectifs des deux réseaux convergent : renverser la République. La Cagoule serait chargée des basses-oeuvres en provoquant désordres et les conditions d'une insurrection populaire tandis que l'Armée se tiendrait "en réserve de la Nation" prête à intervenir pour restaurer l'autorité de l'Etat. Quel Etat ?
On ne s'étonnera plus des gesticulations de Weygand, en juin 40, plus préoccupé d'une rumeur d'insurrection communiste à Paris que de la débâcle des armées. On ne s'étonnera pas non plus du "Nous, Philippe Pétain, chef de l'Etat...." qui surprit tout son auditoire... y compris Laval. La boucle est-elle bouclée ??
Bien cordialement,
Francis.
PS. Notons la présence de l'omniprésent colonel Groussard (domaine de recherche de notre complice René).
PPS. Quelle est l'orthographe précise de Loustaunau-Lacau ? Pour compliquer les "choses", quelques historiens comme Jean-Paul Cointet écrivent Loustaneau-Lacau ! *** / *** |