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A mort la gueuse ! - Gérard Boulanger
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Autour - Allemagne nazie
-

Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.


Bouthillier (Yves) - France
-

(1901-1977) Yves Bouthillier, ministre des Finances du 5 juin 1940 jusqu'au 18 avril 1942. Centralien, inspecteur des Finances, il fit partie des cabinets des ministres des Finances successifs de novembre 1929 à mars 1935. Nommé directeur du Budget au ministère des Finances en 1935, il fut relégué en novembre 1936 à la direction financière de la préfecture de la Seine, puis rappelé Rue de Rivoli par Reynaud, en novembre 1938, au poste de secrétaire général du ministère. Arrêté par les Allemands en janvier 1944, il sera libéré puis arrêté par les troupes françaises en mai 1945 et condamné en juillet 1948 à trois ans de prison et à la dégradation nationale.


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

C'est clair... de René CLAUDE le lundi 03 avril 2006 à 12h12

Sur un plan strictement technique/tactique, s'il est difficile d'employer le mot "complot" organisé pour les journées de juin 1940, on doit néanmoins constater que les éléments civils et militaires münichois, défaitistes, maurrassiens, néo-socialistes et/ou pro-fascistes (Marquet) ont - autour du tandem Pétain-Weygand- appuyé de toute leur influence pour aboutir à la solution de l'armistice.

Alors que Pétain* et Laval attendent leur heure, pendant que Chautemps démoralise les politiciens de l'intérieur, Weygand s'agite beaucoup en répandant son discours d'abandon : le 8 juin il déclare à Paul Reynaud que l'heure de l'armistice a sonné.
Recevant de Gaulle le même jour, il répond à la possibilité évoquée de poursuivre le combat dans l'Empire qu'il s'agit d'un "enfantillage".
Dix-sept jours avant l'armistice, il lui annonce déjà : "C'est fini !"Et, à un de Gaulle interdit, il ajoute : "Ah ! Si j'étais sûr que les Allemands me laisseraient les forces nécessaires pour maintenir l'ordre." Là est sa véritable obsession. (p.78)
Les 10, 11 et 12 juin, Weygand poursuit son forcing défaitiste. Le 12, au château de Cangé au cours du premier Conseil, il assomme l'auditoire par ces mots : La cessation des hostilités s'impose. La guerre est définitivement perdue. (On rappelle que c'est le commandant en chef des armées françaises qui parle...!)
Pétain et Weygand sont sur la même fréquence. Ils sont soutenus par les partisans de l'armistice que sont Jean Prouvost, Paul Baudoin et Yves Bouthillier qui assiègent littéralement Paul Reynaud.
Le 13 juin, la préfecture de Tours reçoit le Conseil suprême interallié.
L'incident à propos de la traduction trahie évoquée dans le téléfilm "Le Grand Charles" se situe là :
Boudoin qui, après avoir, au dire de l'intéressé gâché le repas de Churchill par un "flot d'huile défaitiste"" assiste à cette réunion. Aussitôt, il transforme mensongèrement un constat maladroit de ce dernier en acquiesement capitulard. "Je comprends que vous allez demander l'armistice", a dit, en colère et en français, Chruchill à Reynaud. Aussitôt, Baudoin de répandre partout que le Premier ministre britannique a alors concédé :"Je comprends que vous demandiez l'armistice." (...) C'est sans doute cet événement qui conduira de Gaulle, alors également présent au Conseil, à traiter un quart de siècle plus tard Baudoin de "faux témoin".
C'est le 13 juin que Pétain sort du bois, ses soutiens ayant préparé le terrain. Selon Boulanger, Pétain utilise un retard du Conseil pour continuer le travail de sape auprès des ministres inquiets. Il force le trait et remet une couche de noir sur le tableau qu'il dresse de la situation générale.
A 18 heures, débute le second Conseil de Cangé. Là, Bouthillier puis Pétain stupéfient le placide président Lebrun en lisant une note écrite, contrairement à tous les usages républicains.(...) Mais tandis que les seconds couteaux s'emploient avec succès à émouvoir les âmes sensibles de la galerie, c'est Pétain qui (...) frappe le plus fort. Sans plus de souci des usages républicains, lui aussi se met à lire une note écrite. Car le chef de la meute a décidé de sonner l'hallali. Pétain resté silencieux depuis l'évacuation de la capitale,lit une déclaration solennelle. Cette véritable profession de foi (...) prend rétrospectivement des aallures d'annonce de la Révolution nationale. Car, de façon ouverte, Pétain "fait sécession" : selon lui, il faut demander les conditions de l'armistice à Hitler et rester sur le sol national pour mettre en œuvre la renaissance nationale. C'est très clair.

Cordialement,

RC


*Pétain a préparé le terrain politique depuis 1938.

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