le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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Dans ce texte : "Bastons" avec les américains de Leon le dimanche 05 février 2006 à 12h46Je me permets de reprendre ici une de mes contributions sur le sujet "engagement d'honneur d'un de la 1re DFL"
"Novembre 43
Dans cette période de réorganisation et de réarmement de l’Armée Française, les soirées sont libres. Nous descendons presque chaque soir à Oran, avec nos jeeps. Il y a une telle densité de militaires dans cette ville que, l’alcool aidant, les soirées dégénèrent vite en bagarres. C’est le cas lors d’un bal organisé par les Américains, et animé par un orchestre de prisonniers italiens. Une fois l’orchestre reconduit à son camp, des altercations dégénèrent entre Américains et Français Libres. Les uns armés de revolvers, et les autres de coupe-coupe prêtés par les copains d’un bataillon « indigène », les compliments pleuvent, de part et d’autre ! Nous défilons en chantant « la Marseillaise », et même, pour certains, « l’Internationale ».(note: l'ami de mon père était sympathisant communiste, je crois bien!)
Les Américains n’apprécient pas. Le commandant de notre compagnie tente de nous calmer mais il se fait traiter de giraudiste et de vichyste-collaborateur. Les Américains reculent finalement devant nos armes blanches. Le lendemain, le logement de notre commandant est « visité » par des Américains, un copain a eu le poignet fracturé en voulant intervenir. Quelques jours plus tard, trois jeunes Algériens sont interpellés alors qu’ils conduisaient nuitamment deux soldats US devant le domicile du général de Larminat et les bureaux de l’état-major pour commettre on ne sait quel forfait". Mon père et ses "complices" FL |