le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Free French - France libre |
- | Allez savoir pourquoi les Britanniques nommaient "Free French" les jeunes (et moins jeunes) Français(es) qui gagnèrent l'Angleterre pour poursuivre la lutte? Freefrench
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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AEF - Afrique Equatoriale Française |
- | Territoire de l'Empire français.
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- | La France Libre prit le contrôle total de l'AEF dès 1940 et dû, pour ce faire, affronter au Gabon les forces de la dictature de Pétain.
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AEF - Archives du ministère des Affaires Etrangères - France |
AFN - Afrique Française du Nord |
- | Territoire de l'Empire français.
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AOF - Afrique Occidentale Française |
- | Territoire de l'Empire français.
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Dans ce texte : Les Africains de René CLAUDE le lundi 02 janvier 2006 à 18h05Elle a fait et fera encore couler beaucoup d'encre, l'armée d'Afrique entre 1940 et 1945 ! Les éditions Calmann-Lévy annoncent pour février la parution d'un essai de Domminique Lormier : C'est nous les Africains - L'épopée de l'armée française d'Afrique
Présentation :
L’épopée de l’armée française d’Afrique de 1940 à 1945 demeure une page peu connue de notre Histoire. Elle symbolise pourtant le retour triomphal de la France en tant que grande puissance mondiale, après la défaite de mai-juin 1940. Des Français de métropole et des colonies, des Noirs d’Afrique, des Nord-Africains (Marocains, Algériens et Tunisiens) ont combattu ensemble pour chasser d’Italie les armées de l’Axe d’Afrique du Nord, pour libérer la France et occuper un quart du territoire du IIIe Reich. Juifs, chrétiens, musulmans, agnostiques et autres furent portés, pour un temps, par un même idéal patriotique et humaniste.
De la bataille de Bir-Hakeim en juin 1942 à la capitulation allemande de mai 1945, le bilan est éloquent : pour 90 000 soldats tués et 300 000 blessés, l’armée française d’Afrique peut revendiquer la mise hors combat de 600 000 soldats germano-italiens.
Dans ce livre captivant, Dominique Lormier nous présente les particularités de cette armée africaine, avec ses divers régiments et explique comment, après la guerre, les libérateurs africains sont redevenus des « bougnouls » et des « nègres », victimes de massacres orchestrés par la France coloniale.
Certaines affirmations de cette présentation sont discutables. Je n'associe pas les Français libres qui se sont battus dans le désert avec les Britanniques et les armées des dominions à l'armée d'Afrique. Je me trompe peut-être, mais pour moi, l'appellation "armée d'Afrique" (première période) regroupe les unités d'AFN, d'AOF et d'AEF ayant choisi d'obéir à l'Etat français de Vichy et dont l'attentisme fut la caratéristique première. C'est l'armée d'Afrique qui a tiré sur les Alliés devant Dakar et sur les Américains en novembre 1942. A partir de l'automne 1943, l'amalgame armée d'Afrique + Free French étant effectif, on peut alors parler d'une armée d'Afrique, 2e période. Mais cela ne doit pas nous empêcher de jeter un œil critique à cet essai le mois prochain.
Bien cordialement,
RC *** / *** |