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Mon illustre inconnu - Guillemette de Sairigné
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Abteilung - Allemagne
-

Au sens strict "Abteilung" pourrait se comprendre comme étant la partie d'un ensemble.
Dans la Wehrmacht, le terme prend diverses significations selon son utilisation. Dans la majorité des cas, "Abteilung" signifie "bataillon". Le terme est également utilisé pour désigner un détachement (un détachement d'armée par exemple), une section ou un département.

-

Dans l'armée suisse, à l'instar de la Wehrmacht, le terme désigne aussi un corps de troupe composé de plusieurs unités (compagnies, batteries) mais se traduit en français par "groupe" ("gr art" pour "groupe d'artillerie" [Art Abt / Artillerie Abteilung] ou "gr DCA" pour "groupe de défense contre avions" [Flab Abt / Fliegerabwehr Abteilung), alors que "bataillon (bat)" se traduit en allemand par "Bataillon (Bat)" ("Inf Bat" pour "Infanterie Bataillon" [bat inf / bataillon d'infanterie] ou "Pz Bat" pour "Panzer Bataillon" [bat chars / bataillon de chars).


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Messmer (Pierre) - France libre

R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

je ne vois pas trop où vous voulez en venir de d.zambon le mercredi 30 novembre 2005 à 13h30

L'attaque contre les positions de Naqb Rala (occupées par le V° bat. para de la Folgore) échoua sans conteste. L'artillerie qui entra en effet en action appartenait au 3° gruppo du 26° regt d'artillerie de la Pavia, appuyé par une paire de 88 allemands. Le Gruppe Kiehl avait été localisé au nord-ouest de Naqb Rala et les trois détachements blindés affectés aux légionaires avaient d'ailleurs la tâche de parer à l'éventualité d'une intervention des blindés allemands, tandis que le 3rd Artillery Group devait appuyer l'assaut de nos hommes (ce qu'il ne fit pratiquement pas).
Quand je parle de "vif de la bataille", je songe aux violents combats nocturnes qui mirent aux prises les 1.200 légionnaires (soit les bataillons Bablon et Bollardière plus quelques pelotons de réserve)et les 400 paras du lieut-col. G. Izzo (qui fut grièvement blessé dans les combats). J.N Vincent dans "les FFL dans la lutte contre l'Axe en Afrique" précise, lui aussi, que 5 automitrailleuses de l'Aufklärungs Abteilung 33 attaquèrent les légionnaires du II bat. vers 7h30, à un moment où le sort des armes était réglé depuis longtemps puisque seuls quelques combats statiques et sporadiques avaient encore lieu sur les pentes du promontoire rocheux (le gros de la troupe se réunissant sur la base de départ). Mais il précise aussi qu'entre 7H30 et 8H30 la 6ème comp. de légionnaires fut soumise au feu d'engins légers italiens (je n'ai jamais trouvé trace de cette action dans les sources italiennes mais cela ne veut pas dire que ce ne fut pas le cas) et que Koenig reçut peu après un coup de fil d'Amilakvari lui indiquant qu'il était aux prises avec 6 chars et des automitrailleuses (peut-être le fameux Gruppe Kiehl). Au risque de me répéter, si les Allemands intervinrent en effet, ils ne changèrent aucunement le sort des armes quant à la conquête de Naqb Rala puisqu'ils attaquèrent une troupe en retraite. Que l'animosité de l'époque ait passé sous silence le fait que ce furent des Italiens qui repoussèrent les légionnaires, soit (idem pour les "cocardes" auxquelles vous faites allusions: les Italiens ont en effet bombardé des localités en Tunisie, en Corse et sur la Côte d'Azur mais n'ont jamais mitraillé les civils ou des troupes sur la Loire, fait d'armes dont la propagande du Duce aurait fait ses choux gras. Et comme vous le savez, des cocardes ne peuvent aisément se confondre avec des "fasci"; mais ce débat récurrent et stérile m'énerve et ne sert que les "intérêts" discutables d'italophobes en mal de pub). Pourtant, à Bir Hakeim, on a bien dit que les 32 chars détruits étaient de l'Ariete (après tout, cela aurait été plus clinquant de dire qu'il s'agissait de Panzer IV!!). Messmer, dans une vieille interview, avouait que les légionnaires avaient été impressionnés par le courage des tankistes italiens qui, malgré les pertes (ces M13 qui n'étaient que des cercueils roulants), ne dévièrent jamais de leur route et dont les deux ou trois qui pénétrèrent le périmètre furent péniblement détruits. Naqb Rala fut un triste épisode pour nos légionnaires car l'action fut fort mal coordonnée avec les forces (pourtant conséquentes) de la 7th Armoured Div. Britannique (qui, eux aussi, subiraient des pertes épouvantables devant les positions de ces mêmes paras italiens peu après). Un combat dont le sort est défavorable ne saurait ternir l'image d'une telle toupe (Cambrone n'est-elle pas une terrible défaite doublée d'un carnage?).

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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